Autoportrait à l'ouvre-boîte - Philippe Ségur
Il y a longtemps que je voulais lire un roman de Philippe Ségur. Hélas pour moi, Autoportrait à l’ouvre-boîte, seul livre de lui disponible à la bibliothèque, fut une mauvaise pioche. Je n’ai pas été accrochée plus que cela, me forçant à poursuivre, les critiques annonçant une fin intéressante.
C’est l’histoire de Marc Flanders, qui se condamne à mourir un matin de mai 1984, le jour de ses 20 ans. Il est persuadé d’être le double de son oncle et parrain, mort au même âge, et de reproduire son destin. Vont donc suivre les 24h qui le séparent du suicide, alternance de l’écriture éclair d’un manuscrit intitulé les méditations d’un renégat, et des visites et appels téléphoniques forcément dérangeants qui interrompent son écriture. Il fait le vide autour de lui. Souvent teinté d’humour noir proche de l’absurde, je me suis quand même ennuyée ferme dans ma lecture. Je n’ai pas trouvé la lueur d’éclat nécessaire dans ce livre. Certes la fin est un retournement ironique de la situation, mais je me suis ennuyée, c’est tout !
Buchet-Chastel, sept.2003, 174 p., ISBN 2-283-01907-9, prix : 14 €
Ma note : 2/5