Le post facile du mercredi
Ben oui, comme je ne lis pas assez (vite) pour vous mettre une critique par jour et comme – comme vous – j’aime du neuf chaque jour sur les blogs, je vais vous coller une tartine de bavardage. Malin hein ! (non, parce que lassés vous ne reviendrez plus…)
Je croyais avoir déjà parlé des insectes bizarres de Thomas Fersen et en fait non. Quand j’achète un CD, je l’écoute jusqu’à plus soif, et après je l’oublie dans un coin. Parfois je le ressors, longtemps après, pour réchauffer les grises journées dehors ou dedans.
Dehors c’est mieux aujourd’hui. La pluie / tempête s’est calmée, le soleil semble vouloir sortir.
Dedans, c’est bien aussi. Malgré l’envie de congés. L’usure parfois trop rapide d’être seule sur un poste où il faudrait être plusieurs. Alors je récolte les louanges de quelques uns et les plaintes des lecteurs [c’est un sport national]. Et je les mâtine au rythme entraînant du pavillon des fous. Ben si je vous en avais déjà parlé de ce CD : là. Au fait Karine, te relira-t-on bientôt ?
Et comme j’aime les to do list de Christie, va pour celle du jour :
- retrouver le dernier lecteur qui a laissé un billet de 20 € dans un roman de Malaval. (Je vous explique : un bénévole a l’habitude de mettre sur l’étagère « abîmés/à revoir » les bouquins qui tombent en ruine ou qui ont subi un catalogage à la volée et dont il faut reprendre la notice. Il est le seul à faire ça parmi l’équipe de bénévoles, même si l’étagère est faite pour ça. Et bien sûr, cette étagère est à l’abandon : pas vraiment le temps de m’y pencher (pour éliminer un bouquin qui tombe en morceaux, il faut faire de la paperasserie et faire voter ça au conseil municipal, simple, hein, donc généralement, on laisse traîner jusqu’à ce qu’il y en ait plein et un besoin crucial de place !) Bref, hier je jette un œil, j’attrape un roman dont les pages effectivement se détachent, et je trouve dedans : 20 €. Pile le prix du livre. J’imagine que le lecteur honnête a voulu rembourser le livre. Sauf que ce genre d’usure, je ne le fais pas payer au lecteur, c’est pas sa faute si les imprimeurs font du mauvais boulot ! Donc, retrouver ce lecteur. Ce livre est sur l’étagère depuis le mois d’août.
- demander à ma J. préférée comment était le "pestacle" hier soir, elle qui allait voir Lord of the dance alors que je lui collais sous les yeux le billet de la Baronne. Elle a beaucoup ri, l’a fait lire à toutes ses copines, mais stressait un peu quand même !
- demander aux bénévoles d’arrêter de m’apporter des chocolats ? (euh non, continuez, merci les bénévoles !)
- croiser les doigts parce qu’il y a une demi douzaine d’absents dans la classe de Mosquito et 4 cas de grippe au moins, paraît-il.
- puisqu’ici on remplace le gynéco et le pédiatre par le généraliste (sauf à vouloir patienter 6 mois pour un rendez-vous à 30 km un jeudi matin à 10h qui vous oblige à poser une ½ journée de congé) : prendre rendez-vous chez le généraliste. Choisir celle qui vous écoute et prend le temps, prendre votre rendez-vous 15 jours à l’avance, quand même. [fait]
- prendre rendez-vous chez l’esthéticienne tout de suite pour avoir une chance de se faire épiler (juste) avant Noël [fait] (meuh non je le fais pas qu’à Noël l’autre eh !)
- dire ce soir au kiné ostéopathe que la semaine dernière au lieu de réparer mes cervicales, il m’a stressée pour la soirée avec ses manips qui font peur. Dire aussi que la semaine prochaine je vais au concert de Jeanne Cherhal alors si on doit continuer, ça pourra pas être ce jour-là. Nan mais.
- continuer à croire à ma résolution de m’astreindre chaque jour à une heure de lecture sur mon temps de travail (mon devoir de conseil et de connaissance de mon fonds !), même si depuis septembre je ne l’ai jamais tenue. Trouver normal que seul le médecin du travail s’y intéresse et me rappelle que c’est quand même la base première de mon travail ? Le trouver sympa quand il me demande combien de jours d’arrêt j’ai eu en 2 ans (oui, restrictions de personnel chez eux aussi, on ne passe plus la visite du travail qu’une fois tous les 2 ans) et qu’il ajoute 4 points d’exclamation sur son formulaire après ma réponse : ½ journée parce que j’avais trop de fièvre !!!!
- laisser sur mon bureau un mot pour la femme de ménage : le chauffage fonctionnant partout sauf dans ma case, ne pas fermer la porte, sinon il fait 15,5° quand j’arrive le matin. Avec la porte ouverte il fait 17,5 : youpi !
- me demander quand je vais trouver le temps d’acheter les cadeaux de Noël vu que je ne peux aller au Mans que … le dimanche [dimanche, donc. Ou la nuit, dans mes rêves ouais] Décider dorénavant que Noël en septembre, ça le fait aussi ?
- dormir, dormir, dormir : quand ?
- lire, lire, lire : quand ?
- vivre, vivre, vivre : quand ?
- arrêter de me plaindre ?
Ecouter Thomas Fersen, respirer un grand coup et s’y coller. A la tâche.
Tais-toi et rame, rame, rameurs, ramez, ouais, j’ai de la kultcheur… on finira bien par avancer, avec ou sans le canoé.
"Moi j'veux un baiser baveux
Et qu'on me dise que l'on m'aime
Que la brute sans cheveux
Me récite un poème
J'veux couler des jours heureux
Près du calorifère
Et boire ton café foireux
Dans une tasse en fer"
"je n'ai pas la gale" Thomas Fersen, chouette chanson !