Elle s'appelait Sarah, un film de Gilles Paquet-Brenner (2010)
Avec Mélusine Mayance, Kristin Scott Thomas, Niels Arestrup, Frédéric Pierrot, Michel Duchaussoy, Dominique Frot, Natasha Mashkevich, Arben Bajraktaraj, avec la participation exceptionnelle de Gisèle Casadesus et Aidan Quinn
Durée : 1h51
Hier, jeudi 24 juin, j’ai eu la très grande chance et l’immense plaisir (merci Tatiana !) de voir en avant-première le film de Gilles Paquet-Brenner, Elle s’appelait Sarah, adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay. C’est dans la très grande salle de l’UGC Normandie sur les Champs-Elysées que la presse, les membres de l’équipe du tournage, les amis, étaient conviés. Le film sortira en salles en France le 13 octobre 2010, je sais c’est loin, mais je vous ferai une piqûre de rappel, promis ;-)
Que dire sinon que j’ai trouvé ce film absolument magnifique ?! Tout y est juste, sobre et bouleversant, les acteurs sont tout simplement extraordinaires de justesse dans leur rôle (je pense surtout à la jeune Mélusine Mayance qui interprète Sarah, et à Kristin Scott Thomas dans le rôle de Julia, formidable Niels Arestrup aussi…). Les scènes au Vél d’Hiv et à Beaune la Rolande sont évidemment très dures, mais sans exagérations inutiles, au contraire elles seraient presque pudiques et tout en retenue, et pourtant le moment le plus difficile pour moi a été le retour de Sarah dans son appartement, et l’ouverture du placard où elle avait caché son petit frère… Parce que l’adulte sait bien sûr (spectateurs comme personnages de fiction dans le film) mais que l’enfant ignore, espère, sait mais ne veut pas croire…
J’ai énormément aimé Kristin Scott Thomas dans le personnage de Julia, sa ténacité dans sa quête, et son bilinguisme français-américain était tout simplement idéal pour ce rôle.
Je ne suis pas du tout apte à parler technique de cinéma, mais j’ai trouvé très réussis les passages d’une époque à une autre, tout au fil du film.
J’ai lu dans la brochure de présentation presse que Tatiana y avait même tenu un petit rôle de figuration… je n’y ai pas porté attention plus que cela (l’histoire et l’interprétation des acteurs vous happent !) ; mais peut-être dans la scène finale au restaurant, de dos dînant à une table ?
Je vous souhaite à tous de découvrir avec plaisir (et émotion !) ce très beau film dès le 13 octobre. Je ne connaissais Serge Joncour qu’en tant que romancier, je le découvre là en scénariste, j’ai trouvé l’adaptation très fidèle au roman et à l’idée que je m’en faisais. En sortant je me suis trouvée derrière un groupe qui discutait autour du responsable « lumière », voilà un aspect qu’en tant que spectatrice lambda je n’imagine pas du tout, l’aspect technique est invisible pour moi, mais le résultat est juste parfait !
Merci encore à toi, Tatiana !