La douceur de Noël ... (?)
Un Noël serein, calme et discret. Loin des tumultes débordants d'une pseudo gastronomie de supermarché, ça me saoule cette avalanche de gras, de verrines industrielles et autres bûches au kilomètre depuis le 15 novembre, les gens se gavent depuis un mois et demi, c'est pas possible autrement ?
Encore entendu hier devant un chariot plus que débordant : « J'ai oublié les girolles, et tu crois qu'il y aura assez de foie gras ? » (même si tu invites tout l'immeuble : oui !)
Mais non je ne boude pas les bonnes choses, pour ma part, Noël c'était le 22 décembre, samedi soir après le travail, juste avant de mettre les enfants dans le train dimanche matin. Des quantités raisonnables, de beaux cadeaux – ceux qui font plaisir, des bulles, le plaisir d'être ensemble. Peu importe le décalage, il suffit de discuter autour de soi pour voir que c'est le cas de beaucoup : les divorcés, les parents de grands enfants éparpillés dans le monde avec des belles-familles à se partager, tous les gens d'astreinte au travail, mon boulanger-pâtissier pour qui ce sont les jours de travail les plus chargés de l'année ^^, bref on est nombreux à fêter Noël (à avoir la chance de fêter Noël) avant ou après, et à faire autre chose (ou rien!) les 24 et 25. Peu importe le calendrier.
Calendrier généreux cette année, puisque ne travaillant pas le lundi, je bénéficie d'un week-end de 3 jours, dimanche-lundi-mardi, trois jours de repos à dormir, lire, rêver, me balader. Trois jours de calme qui filent trop vite, la moitié est déjà passée.
Ici, le temps est clément après des jours de pluie, la crue des rivières a inondé pas mal de maisons et bloqué quelques routes, il y en a pour qui les priorités sont d'un autre genre que le trop plein de foie gras, quand l'eau a tout emporté dans les maisons.
Allez, trêve de Noël, digérez bien ;-) moi j'ai un cadavre sur les bras, à accompagner de quelques douceurs !
(l'arbre girafe au retour du poney-club !)