Et si l’amour c’était aimer ? – Fabcaro
Sandrine est heureuse en ménage avec Henri, mais elle tombe sous le charme du livreur de Speed Macédoine, Michel, musicien dans un groupe de rock par ailleurs.
« Tout à coup, Sandrine sentit tous ses sens s’enflammer tel un incendie se propageant dans la forêt de son corps… Le regard de cet homme, noir comme une nuit sans lune, la magnétisait tel un aimant dont elle ne pouvait se détacher… »
Alors Sandrine trompe Henri avec Michel, après des soirées ininterrompues de macédoine au dîner (« la macédoine est un symbole phallique », sic), ce dernier finit par l’apprendre, ah la bienveillance des potes ! « Mais oui, c’est vrai, vous avez raison, mes amis de l’amitié ».
J’avais découvert Fabcaro avec Zaï zaï zaï zaï que j’avais adoré, et je suis un peu moins emballée cette fois, même si l’on retrouve bien le côté complètement barré de l’auteur, un grand n’importe quoi qui part dans tous les sens, au énième degré de l’absurde.
On notera le travail graphique et stylistique qui parodie avec succès les romans photo et les romances Harlequin des années 1980.
100 % décalé.
Éditions 6 pieds sous terre, octobre 2017, prix : 12 €, ISBN : 978-2-35212-135-0
Crédit photo couverture : © Fabcaro et éd. 6 pieds sous terre