Pause café
Pile de livres, huile sur toile 61 x 38
Denis Pesnot, 1996
Rassurez-vous, je lis toujours, c'est bien le problème ! deux pavés en même temps parce qu'il faut les rendre vite ici ou là, un livre plus court quand je veux m'aérer un peu, et une forte inquiétude quand je vois tous les livres qui sont arrivés par la Poste récemment : mes gentilles prêteuses, soyez patientes, car là vraiment je ne m'en sors plus ! Sans compter que je n'ai pas encore ouvert les sept titres du Prix Elle à lire en un mois. Qu'au mois de juin tous les soirs il y a une kermesse, une expo dans les écoles, un gala de danse, un conseil de discipline, un conseil de classe, des conseils d'écoles, une commission permanente, un conseil d'admistration, et qu'en journée il y a le travail, les jours de stage à Angers (à noter seulement pour les 160 km quotidiens) et que parfois aussi je dors. La nuit, ça m'est même indispensable.
J'ai pourtant dormi, mais le café se révèle nécessaire ce matin et à la pause café, de quoi on cause ? du premier ministre qui a donné une conférence hier soir dans le bâtiment où je travaille, de la brigade sécurité et de l'équipe de déminage qui a vérifié ma bibliothèque, des fois que j'aurais caché une bombe dans un bouquin, de la grande salle trop pleine, pendant que moi les gens, vous savez quoi, je regardais tranquillou un épisode de la petite maison dans la prairie avec Mosquito, hi hi hi. Il faut plus qu'un ministre, même premier, pour me faire revenir au bureau le soir, nan mais ! (Je précise que dans ma bourgade, le sieur est candidat aux législatives, ceci expliquant cela), parce que pour voir la campagne sarthoise, quand même, faut une grande envie !