Fantaisie sur l'échafaud
- Hélène et le Wifi : parfois, Hélène fait des trucs cons, comme tout le monde. Au lieu de continuer à se transformer en homard sur la plage ensoleillée, elle interrompt la cuisson pour faire le geste stupide : ouvrir son portable sur un hot spot wifi. Wouah ! Il pleut des emails ! Du coup, ça rafraîchit.
- Hélène a un QI de moule : « vous n’avez rien compris au dernier J***-P*** B*** ! » lui écrit-on. Ah ben oui, peut-être, mais Hélène n’a jamais prétendu qu’elle avait la science infuse.
- Hélène a enfreint la loi (que nul n’est censé ignorer) : - euh, quelle loi ? « L’écrivain chouchou tu aduleras » - Ah… euh… c’est quoi un écrivain chouchou ? C’est un romancier (possible au féminin) qui laisse des petits mots gentils sur les blogs, ou par extension, toute personne liée au Royaume éditorial qui dit du bien des blogueuses sur un espace public. – Ah… euh… il est publié où cet article de loi ? Il est intrinsèque, voyons, Hélène, tu vas pas chipoter ! La vindicte populaire a parlé : guillotine en place publique.
Epilogue : Hélène n’a plus de tête (comme elle n’avait qu’un QI de moule, elle n’a pas perdu grand-chose) mais elle a gagné mieux : la liberté.
Et dans la pluie de mails, Hélène a oublié de remercier la journaliste qui l’informe qu’elle l’a référencée sur un grand site féminin en 2 petites lignes : « des notes de lecture directes et franches et un humour qui fait mouche, pour découvrir des livres en tout genre »
Hélène s’en retourne au soleil et jure un peu tard qu’on ne l’y prendra plus : le wifi est interdit en vacances, sous peine de nuit d’insomnie.
- Hélène rédige une nouvelle charte (déformation poldocienne) :
Ø Des auteurs étrangers tu liras : le temps que leur agent littéraire aille à la pêche et traduise, on a des litres de moules devant nous.
Ø Des auteurs morts tu liras : ah non, ils ont des ayant droits, et certains mordent très fort !
Ø Comme toujours tu continueras, parce que sinon ça n’a plus aucun sens. Ou comme Cuné tu arrêteras.
Retourne à tes moules Hélène, et n’oublie pas les frites.
(Longeville-sur-Mer (85), 29 août 2007, 3h30 – 4h du matin.)