Puisque rien ne dure - Laurence Tardieu
En janvier 1990, une petite fille de 8 ans, Clara, disparaît sur le chemin du retour de l’école. Ses parents, Vincent et Geneviève, sont effondrés, bien sûr. Le temps passe et l’on ne retrouvera pas l’enfant. A chacun sa façon de réagir, de se replier sur soi ou d’avoir besoin d’écrire pour survivre, le couple s’éloigne et se sépare. Quinze ans plus tard, Vincent reçoit une courte lettre de Geneviève. Malade, elle l’appelle à son chevet pour lui parler une dernière fois. Aussi longtemps que dure le trajet en voiture, Vincent se bat contre ses souvenirs qu’il ne veut pas faire ressurgir, et puis dans la maison de la femme qu’il a aimée, ils se retrouvent, parlent de leur fillette à jamais perdue.
D’une grande tristesse certes, ce roman est pourtant d’une grande douceur, d’une grande pureté, d’une grande beauté. Des phrases simples qui composent comme une délicate mélodie apaisante, un dernier souffle d’amour avant la mort. Chacun réussit à trouver la paix dans ces derniers moments. C’est beau, tout simplement.
Stock, août 2006, 127 p., ISBN 2-234-05927-5, prix : 13 €
Ma note : 4,5/5