Je vais bien ne t'en fais pas, un film de Philippe Lioret
Avec Mélanie Laurent dans le rôle de Lily, Kad Merad et Isabelle Renauld dans le rôle des parents, Julien Boisselier dans le rôle de Thomas…
Elles ont raison, Emjy, Anne et Amandine il est sublime ce film ! Je ne connaissais pas Mélanie Laurent, et j’avoue qu’elle m’a époustouflée dans ce rôle. Tous les acteurs d’ailleurs y sont très bons. Bon, j’ai pas envie de raconter l’histoire, parce que vous l’avez déjà toutes fait, parce que j’avais lu Olivier Adam, ce roman-ci et les autres aussi, alors j’ai aimé les clins d’œil…
On ira voir la mer, en Smart ;-) et on lira Falaises…
Merci Amazon qui me permet de retrouver ma critique du livre, lu en juillet 2005 :
"Je vais bien ne t'en fais pas" est le premier roman d'Olivier Adam. Du pour et du contre dans ma lecture : dérangeant, bouleversant, époustouflant, dans les surprises qu'apportent le récit et la chute de l'histoire, que je ne veux bien sûr pas révéler, dans ce comportement des parents que je désapprouve et qui marquent longtemps le lecteur. Une écriture sobre et attachante pour nous parler de Claire, cette jeune femme complètement paumée depuis que son frère aîné a disparu. On a envie de la secouer, de la sortir de sa torpeur et de sa vie médiocre, entre tapis roulant de supermarché et soirées lamentables. et qui me permet de voir aujourd’hui que le film est un peu différent… y mêlant davantage des ouvrages d’Adam (ce qui est bien !) et qu’on n’y perçoit pas du tout cette accumulation des marques citées, hormis pour la voiture ! Un très beau film, vraiment, et une magnifique bande son que grâce à Amandine (merci pour la référence !) je vais très certainement m’offrir ! (euh, ça y est, c'est commandé) Un film peut-être plus riche que le livre d’ailleurs ? Fidèle, mais qui le dépasse. Bravo !
Quelques points que je trouve agaçants : une écriture que l'on peut très facilement dater, Olivier Adam est trentenaire et ça se voit : des tonnes de référence culturelles, musicales, commerciales, quand on a à peu près le même âge, on s'y retrouve, mais les autres lecteurs apprécient-ils ce matraquage référentiel et publicitaire ? Les énumérations de produits (avec marques à l'appui) qui défilent sur le tapis roulant de la caisse de Claire m'ont un peu lassée, était-ce bien utile d'en mettre autant ? J'ai l'impression de me prendre en pleine face une génération de trentenaires complètement blasés et dépressifs, pfiou, plombant ! Et dommage que la fin, même si elle est optimiste et pudique, n'ait pas davantage donné de réponses à la disparition du frère. Dans l'ensemble, un auteur marquant, que je vais continuer à découvrir...
Ma note : 4,5/5