Les jardins d'Hélène

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Simon & Louise - Max de Radiguès

17 Novembre 2018, 14:31pm

Publié par Laure

Simon & Louise est l'édition intégrale de deux albums parus précédemment : 520 km, et un été en apnée.


Chacune de des deux parties présente le point de vue d'un personnage : celui de Simon pour la première et de Louise pour la seconde.


Le temps d'un été, c'est le récit classique mais frais et réaliste des premières amours adolescentes, des premières ruptures sur le coup d'un quiproquo, des jeux amoureux et de la complicité entre cousines. Vacances en familles, audace, courage, désirs et envie... pour mieux se retrouver à la rentrée ?

 

 

Sarbacane, mai 2017, 125 pages, prix : 18,50 €, ISBN : 978-2-84865-979-4

 

 

 

Crédit photo couverture :  © Max de Radiguès et éd. Sarbacane.

 

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Didier, la 5e roue du tracteur – Ravard et Rabaté

14 Novembre 2018, 07:30am

Publié par Laure

(Scénario de Pascal Rabaté, dessin de François Ravard)

 

 

La première fois que j’ai vu cette couverture en librairie, j’ai hésité, j’ai pensé à un truc lourdingue et pas subtil pour deux sous. Et puis mince, c’est Rabaté au scénario quand même ! Alors j’ai craqué, et j’ai bien fait.

 

Un vrai coup de cœur, où j’ai ri franchement toute seule à maintes reprises.

 

Pas seulement parce que ces champs, ces vaches et ces éoliennes, c’est chez moi, je les vois tous les matins quand j’ouvre les volets. [Bien sûr, c’est juste une représentation réaliste de la campagne aujourd’hui, je ne pense pas que François Ravard soit venu dessiner la Sarthe tout particulièrement. Mais ces éoliennes, ces concours de labour et autres fêtes agricoles, c’est troublant quand même wink )

 

Didier, 45 ans, est un célibataire endurci qui n’a jamais connu le véritable amour. Et ça lui manque. Alors quand il a un p’tit souci de santé et qu’il imagine déjà le pire, il va se confier au docteur. Qui lui prescrit un anti-hémorroïdes et lui inscrit l’adresse du site Meetic sur un post-it.

 

Didier vit avec sa sœur Soazic, qui participe plus que nécessaire aux tâches de la ferme (il faut bien compenser le penchant de Didier pour la bouteille), et Régis, un collègue qui a fait faillite et dont la propriété, les bêtes et le matériel ont été vendus aux enchères.

 

L’ensemble est fin, hyper réaliste, sensible, drôle, touchant.

 

Certaines scènes sont cocasses (notamment la coquinette rencontrée sur Meetic), mais la tendresse de ceux qui l’aiment n’est jamais loin. Et il est beau de voir comme les choses sont simples pour Soazic et Régis.

 

Un régal de bonne humeur qui fait exploser les coups de mou et qui ne pourra pas ne pas vous faire penser à l’amour est dans le pré ! Je ne sais s’il y est, mais l’humour lui, y est bien !

 

 

 

Futuropolis, septembre 2018, 79 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-7548-2384-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © François Ravard et éd. Futuropolis.

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L’obsolescence programmée de nos sentiments – Zidrou et Aimée de Jongh (ill.)

31 Octobre 2018, 16:29pm

Publié par Laure

Ulysse, 59 ans, est licencié de son entreprise de déménagements. Il est veuf depuis pas mal de temps déjà. Méditerranée, 62 ans, devient la doyenne de la famille après le décès de sa mère, après neuf mois d’une longue maladie. Mannequin pour le magazine Lui dans sa jeunesse, elle tient désormais un magasin de fromages.

 

Ces deux-là vivent une nouvelle solitude, et doivent apprendre à composer avec elle. Mais le hasard va les faire se rencontrer, et avec humour et sans tabou, leur faire vivre un nouvel amour.

 

Le dessin d’Aimée de Jongh s’allie magnifiquement au scénario de Zidrou, j’aime ces pages sur le corps, le réalisme de la vieillesse sur les chairs, la tendresse des esquisses des scènes amoureuses.

 

Leçon de vie, réflexion philosophique sur l’âge, poésie souvent, le scénario ne manque pas de sensibilité, de justesse, et d’humour. Les références sont travaillées (la pomme de Blanche-Neige, Ulysse et Pénélope, …) et jamais gratuites, reprises dans le détail de-ci-delà.

 

Seule la fin, inattendue, peut laisser dubitatif, mais clôt avec douceur cette parenthèse lumineuse sur un amour de « vieillesse ».

 

 

Ulysse n'aime pas lire, et il explique pourquoi :

 

p. 63 : "-Si je puis me permettre... Qu'est-ce que les livres ont bien pu vous faire pour que vous les détestiez à ce point ?

- Ils m'ont foutu le dos en l'air, voilà ce qu'ils m'ont fait, ces fichus bouquins !

- J'ai été déménageur toute ma vie. Alors, des livres, pensez si j'en ai transbahuté ! Des caisses et des caisses ! Des bibliothèques entières ! Parce qu'à la fin, vous savez, Victor Hugo et Marc Levy... ça pèse pareil, hein !"

 

 

p. 118 : "... Le pire déménagement de ma vie ? Un collectionneur de bandes dessinées. Un vrai malade ! Il devait avoir dans les 15 000 albums ! On lui en a piqué un pour voir s'il le remarquerait. Eh bien... Il l'a remarqué, ce con !"

 

 

 

Dargaud, juillet 2018, 141 pages, prix : 19,99 €, ISBN : 978-2-5050-6756-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Aimée de Jongh et éd. Dargaud.

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Aubépine t.2 : le renard furax – Thom Pico et Karensac (ill.)

30 Octobre 2018, 10:37am

Publié par Laure

Le duo Aubépine et son chien Pelade est de retour ! (voir leur première aventure ici

 

Alors que sa mère est en déplacement et que son père tourne en rond devant ses jeux vidéo et tente de s'initier à la cuisine, Aubépine repart à l’aventure et se trouve à nouveau mêlée à une affaire quelque peu fantastique avec la vieille dame du premier épisode. Un renard furax arrive pour récupérer la Couronne des Cimes, qui change de tête à chaque saison. Mais cette dernière a perdu de son pouvoir et c’est accompagné de son armée de Chevaliers Châtaignes qu’il va tenter de récupérer la partie détenue par Aubépine.

 

Le climat déglingué et le passage direct de l’été à l’hiver n’est pas sans rappeler une certaine réalité…

 

 

Toujours aussi dynamique et plaisant, tant dans le scénario que dans le dessin, une série qui poursuit bien sa lancée et qui laisse présager de futurs bons tomes.  J’aime !

 

 

 

A partir de 6-7 ans

 

 

Dupuis, septembre 2018, 106 pages, prix : 9,90 €, ISBN : 978-2-8001-7434-1

 

 

 

Crédit photo couverture : © Karensac et éd. Dupuis.

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Timo l’aventurier tome 1 – Jonathan Garnier, Yohan Sacré (ill.)

24 Octobre 2018, 14:56pm

Publié par Laure

- Ils disent que tu fais que frimer avec tes livres mais qu’en vrai, tu sais rien faire !
- C’est n’importe quoi ! Je sais faire plein de trucs ! C’est juste…. C’est juste qu’il n’y a rien à faire ici

Parce qu’il a lu tous les livres disponibles dans son village et qu’il ne sait plus quoi faire, Timo, petit garçon d’une dizaine d’années, décide de partir seul à l’aventure, avec un sac-à-dos, quelques vivres et un carnet de notes. Il est plutôt débrouillard mais le monde est hostile.

Les créatures étranges qu’il va rencontrer et parfois affronter vont l’aider à grandir, réfléchir et faire des choix.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome – qui nous laisse hélas sur notre faim dans l’attente de la suite de l’aventure qui devrait s’achever en 2 volumes  – qui allie avec douceur et fantaisie récit d’aventure dans un monde faisant référence aux contes et légendes et juste ce qu’il faut de fantastique pour ne pas rebuter.

 

C’est frais, drôle, tendre, le dessin est doux et la BD traditionnelle s’intercale de scènes plus écrites représentant le journal de bord de Timo.

 

 

Un très bon album dont il faudra surveiller la suite !

 

Jonathan Garnier est le scénariste des très bons Momo et Bergères guerrières.

 

 

 

Le Lombard, août 2018, 64 pages, prix : 13,99 €, ISBN : 978-2-8036-7102-1          

 

 

Crédit photo couverture : © Yohan Sacré et éd. Le Lombard.

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En attendant Bojangles – Ingrid Chabbert et Carole Maurel (ill.)

30 Juillet 2018, 10:56am

Publié par Laure

D’après le roman d’Olivier Bourdeaut, scénario d’Ingrid Chabbert, dessin de Carole Maurel

 

 

Le succès faramineux du premier roman d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, paru aux éditions Finitude en 2016 n’est plus à démontrer. Il fut d’ailleurs multi primé : Prix France Culture - Télérama 2016, Grand Prix RTL - Lire 2016, Prix Roman France Télévision 2016 et d’autres peut-être.

Eh bien je ne l’ai toujours pas lu. C’est comme le Goncourt de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, j’y ai préféré l’adaptation en bande dessinée.

 

Ingrid Chabbert au scénario et Carole Maurel au dessin ont nécessairement dû faire des choix mais dans sa préface Olivier Bourdeaut lui-même le dit : « ce qui est occulté ne manque pas, ce qui est ajouté ne jure pas, bien au contraire, cela correspond aux couleurs et aux reliefs de [son] imagination ».

 

Le résultat (dont la lecture seule ne me permet pas de comparer) est agréable à lire, les illustrations dans les tons bistres donnent un p’tit côté désuet qui colle bien à l’esprit de l’histoire.

 

 

De la fantaisie à la folie en passant par la résistance des proches face à la vérité, j’imagine que le scénario respecte bien le roman. La fantaisie fait sourire quand la triste fin glace forcément un peu. L’histoire d’amour, un amour plus fort que tout, triomphe, en laissant un goût doux amer. A lire pour la fantaisie avant tout.

 

 

 

 

Pourquoi je l’ai lu : parce que je ne trouvais jamais le temps de lire le roman tellement critiqué que j’avais le sentiment de déjà le connaitre, et que ça me permettait de « rattraper le coup » quand même.

 

Où et comment je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, et je l’ai lu un soir dans mon lit tout simplement.

 

 

 

Ed. Steinkis, novembre 2017, 132 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-236846-109-9

 

 

 

 

Crédit photo couverture : © Carole Maurel et éd. Steinkis.

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Les larmes du seigneur afghan – Campi / Zabus / Pascale Bourgaux

29 Juillet 2018, 09:29am

Publié par Laure

Illustrations de Thomas Campi, scénario de Vincent Zabus avec Pascale Bourgaux.

 

Pascale Bourgaux est grand reporter à la RTBF (radiotélévision belge francophone) et pendant 10 ans, jusqu’en 2010, moment où se passe le scénario de cet album, elle est allée en Afghanistan, auprès du seigneur de guerre Mamour Hasan, qui s’est employé à lutter contre les Talibans au nord du pays. (Après les attentats du 11 septembre 2001, les Américains et leurs alliés ont aidé la résistance afghane à chasser les Talibans).

En 2010, La journaliste de guerre constate que la situation a bien changé, le retour de l’intégrisme est inquiétant. Le fils du seigneur Mamour Hasan prône le retour des nouveaux Talibans. C'est une situation délicate et insupportable pour son père.

Est évoquée aussi la situation des femmes face au travail, ainsi que leur préoccupation quotidienne à se nourrir et se soigner dans un pays où la pauvreté règne.

Les dessous du métier de grand reporter, où l’on court tous les dangers, sont dévoilés également, du point de vue de la femme occidentale et mère de famille qu’est Pascale Bourgaux.

 

Une BD au découpage très classique, au dessin souvent proche du tableau, des visages très expressifs, des couleurs chaudes ou fortes, un album qui se veut surtout instructif et documentaire, que l’illustration rend plus réaliste ou concret encore.

 

Ce n’est pas le genre de BD vers lequel je me tourne habituellement, mais j’ai laissé faire ma curiosité et mon attirance pour le titre et la couverture.

 

 

 

 

Dupuis, coll. Aire Libre, mai 2014, 80 pages, ISBN : 978-2-8001-5846-4

 

 

Crédit photo couverture : © Thomas Campi et éd. Aire Libre

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Les petites distances – Cazot / Benyamina

24 Juillet 2018, 16:24pm

Publié par Laure

Scénario de Véronique Cazot, Dessin de Camille Benyamina

 

Max rentre chez lui avec une énorme plante en pot artificielle dans les bras : c’est qu’il fête ce soir les quatre ans de sa rencontre avec sa compagne. Mais lorsqu’il entre chez lui, il la trouve dans les bras d’un autre. Ah tiens, elle l’avait oublié. C’est curieux, dans son quotidien, il est de plus en plus transparent. Et si le sens figuré devenait sens propre ? S’il devenait réellement invisible ?

 

Léonie, jolie rousse, n’a pas froid aux yeux quand il s’agit d’attirer les hommes, mais elle est en proie à ses démons toutes les nuits. Angoisses et terreurs l’empêchent de tomber amoureuse.

 

Max trouve une colocation dans l’immeuble de Léo(nie) mais qui tourne vite court car son coloc l’a déjà oublié et reloue à quelqu’un d’autre. Puisque personne ne le remarque, il s’installe chez Léonie.

 

Commence une histoire d’amour et de désir, au fantastique léger, très bien traduit par le dessin de Camille Benyamina. C’est surnaturel, mais d’un réalisme presque tangible. Max peut alors vivre ses fantasmes en toute liberté, s’immiscer dans l’intimité des gens, mais réaliser tout aussi tristement que pour ses parents il n’existe pas. C’est un chien qui a pris sa place. Il enquêtera pour lever le mystère de sa naissance.

 

Deux personnages à l’écart du tourbillon incessant de la vie, angoissé pour l’un, trop discret pour l’autre, et un joli scénario pour valoriser ces traits de caractère. C’est fouillé, drôle parfois, sensible, joliment coloré. Les sons et les odeurs occupent une place particulière dans ce récit où d’autres sens ont disparu.

 

L’imaginaire permet ici de mettre en lumière la différence, et de créer une belle histoire d’amour qui réconcilie ceux qui ne crient pas aussi fort que les autres.

 

 

 

Le très beau billet de Sabine : ici

 

 

 

Pourquoi je l’ai lu : Parce qu’il m’a attirée quand je l’ai aperçu sur la table d’un libraire, parce qu’il laissait présager une histoire intimiste comme je les aime, et que les couleurs m’ont séduite.

 

Comment et où je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, je l’ai lu un samedi soir au soleil couchant au jardin, sur la chaise longue, d’une traite.

 

 

 

Casterman, avril 2018, 149 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-2030-9997-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Camille Benyamina et éd. Casterman

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Je vais rester – Trondheim / Chevillard

23 Juillet 2018, 15:19pm

Publié par Laure

Scénario de Lewis Trondheim, Dessins et couleurs d’Hubert Chevillard

 

 

Fabienne et Roland arrivent à Palavas pour une semaine de vacances. Mais il est trop tôt pour prendre la location, ils se baladent alors en bord de mer. La tempête se lève : Roland est décapité par une tôle qui s’est détachée et envolée. Fabienne va poursuivre son séjour, en suivant scrupuleusement l’agenda bien rempli qu’avait rempli Roland, de visites en découvertes, jusqu’à une surprise prévue lors d’un dîner au restaurant.

 

Surprise, pour la famille, pour le lecteur : la réaction de Fabienne n'est bien évidemment pas celle attendue, et le sel de la BD nait de ce décalage. Où veut-elle nous mener ? Et ce curieux personnage avec qui elle sympathise, ne cache-t-il pas lui aussi une douleur enfouie ?

 

J’ai beaucoup aimé cet album, au découpage très classique, pour son scénario inattendu ; que se passe-t-il quand vous réagissez (ou ne réagissez pas ?) à un fait qui normalement se veut ritualisé ? Et pourquoi chacun ne pourrait-il pas réagir à sa manière, sans s’attirer le courroux ou la désapprobation d’autrui ? Étrange, cette parenthèse temporelle pointe l’absurdité de la vie, sa fin inéluctable et imprévisible, le mystère de l’être humain, dans une histoire douce et mélancolique.

A découvrir.

 

 

 

 

Pourquoi je l’ai lu : Parce que sa couverture m’a fait de l’œil chez le libraire, parce que Trondheim, parce qu’une histoire de vie, parce que je l’avais repéré sur un blog (désolée je ne sais plus lequel, probablement celui d’Antigone)

 

Comment et où je l’ai lu : je l’ai emprunté à la bibliothèque, et je l’ai lu un samedi soir en sortant du travail, dans cet instant de pause où l’on peut souffler avant de se mettre aux corvées ménagères, au soleil de fin d’après-midi au jardin, sur la chaise longue, d'une traite évidemment.

 

 

Rue de Sèvres, mai 2018, 125 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-36981-228-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © Hubert Chevillard et éd. Rue de Sèvres

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Moins qu’hier (plus que demain) – Fabcaro

20 Juillet 2018, 14:17pm

Publié par Laure

Du lever au coucher, du matin au soir, chaque page de l’album est une tranche de vie d’un couple. Différents couples se succèdent. Celui de Géraldine et Fabien revient comme un gimmick, celui de l’homme qui fait semblant de ne pas comprendre que sa femme est partie pour de bon, et pas seulement à la boulangerie.

 

C’est cynique, plutôt acide, les pensées révélées sont de celles que l’on tait, inavouables ou peu politiquement correctes. Mais les histoires d’amour finissent mal… en général, c’est bien connu non ?

 

Regardez le titre avec son proverbe inversé…

 

Prenez la couverture avec ce couple de mariés (sur un plat de nouilles ?!), retournez le livre et regardez la 4ème de couv, vous y lirez cet extrait : « File dans ta chambre ! on t’annoncera le divorce quand tu seras moins insolente ! » C’est peut-être d’ailleurs l’une des planches les plus drôles de l’album, cette petite fille qui a compris avant qu’on ne le lui dise, et sa mère qui essaie d’enrober les choses…

 

Si vous aimez l’humour de Fabcaro (Zaï Zaï Zaï Zaï, Et si l’amour c’était aimer ? , Pause,  …), foncez ! C’est parfois cruel, mais juste et drôle !

 

 

 

Editions Glénat, coll. GlénAAARG !, mai 2018, 62 pages, prix : 12,75 €

 

 

 

Crédit photo couverture : © Fabcaro et éd. Glénat

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