Les jardins d'Hélène

La douleur porte un costume de plumes – Max Porter

8 Avril 2016, 09:05am

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé

 

La douleur porte un costume de plumes - Max PorterUn père en deuil avec ses deux jeunes enfants, dévastés par le chagrin. Comment faire pour continuer à vivre ? La réponse viendra d’un truculent corbeau, chimère ou fable, qui remettra sur pied la famille amputée de sa veine maternelle essentielle.

 

Le texte se présente en trois parties, « une touche de nuit / défense du nid / autorisation de décoller » dont les titres révèlent à eux seuls le chemin du deuil,  et se révèle un ovni littéraire dans sa forme, hybride entre roman, conte, poème, récit à 3 voix clairement identifiées : Papa, Corbeau, les garçons (qui à deux ne forment qu’une voix à l’unisson). Il faut accepter de sortir de sa zone de confort, et d’être un peu dérouté par l’originalité du texte qui ne ressemble à rien de connu. Et un peu d’originalité dans le paysage littéraire ne fait jamais de mal.

 

Ce corbeau a un franc-parler pas toujours académique, mais peut tout aussi bien opérer un revirement total vers la poésie. Échappé d’un poème de Ted Hughes dont le père est spécialiste, il prend une signification forte pour cet homme en souffrance. En effet, Ted Hugues a écrit ce poème (« Crow ») à la mort de sa femme Sylvia Plath, et voilà que ce même corbeau frappe à la porte du père endeuillé. Tour à tour pitre ou empathique, baby-sitter et confident, le corbeau est celui par lequel le retour à la vie s’effectuera, sans occulter le deuil, il permet de le traverser.

 

Un premier roman très original qui mérite qu’on s’y arrête.

 

P. 78 : « « Je vais t’en raconter une autre, c’est cadeau », a dit Corbeau.

« Hmm ». (J’essaie de travailler, j’essaie de moins alimenter le concept de Corbeau depuis que j’ai lu un livre sur les délires psychotiques.) »

 

p. 107 : « Tourner la page, le concept, c’est pour les idiots, toute personne sensée sait que la douleur est un projet à long terme. Je refuse de précipiter les choses. La souffrance qui s’impose à nous empêche quiconque de ralentir ou d’accélérer ou de s’arrêter. »

 

 

Une interview de l’auteur ici

 

 

Seuil, janvier 2016, 121 pages, prix : 14,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : Eleonor Crow et éd. du Seuil

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La tristesse de l’éléphant – Nicolas Antona et Nina Jacqmin

6 Avril 2016, 08:57am

Publié par Laure

(Nicolas Antona au scénario, Nina Jacqmin à l’illustration)

 

La tristesse de l'éléphant - Nicolas Antona, Nina JacqminCoup de cœur absolu pour cette BD parue début 2016 !

 

Au premier abord, la couverture fait penser à un album pour enfant. Il n’en est rien, il s’agit bien d’une bande dessinée, qui peut être lue sans souci dès 12/13 ans, et sans aucune limite d’âge, évidemment !

 

Un homme de dos, assis devant un feu, avec à ses côtés un vieil éléphant. De face, les défenses de l’éléphant ressemblent à des larmes. C’est la fin, mais la fin de quoi ?

 

Louis va nous raconter son histoire.  Orphelin placé dans un établissement, enfant en surpoids, affublé de grosses lunettes, souffre-douleur de ses compagnons d’infortune, Louis va trouver son bonheur auprès d’un cirque de passage, et plus précisément auprès d’une petite fille, Clara, qui s’occupe de l’éléphant Pégase. Louis ne vit que dans l’attente du retour annuel du cirque. Avec la complicité du surveillant, il passe ses soirées sous le chapiteau et auprès de Clara. Elle aussi vive et facétieuse qu’il est timide et discret. Mais le temps passe, ils se sont trouvés, s’aiment et se marient. Clara accepte de tout quitter pour rester auprès de lui.

 

Une vie simple et heureuse.

 

Mais comme quelqu’un le lui a dit un jour : « La vie, c’est des étapes… La plus douce, c’est l’amour,  La plus dure, c’est la séparation, La plus pénible, c’est les adieux, la plus belle, c’est les retrouvailles. »

Je n’en dis pas plus, sinon que cette histoire est belle, intemporelle, emplie d’émotions justes, universelle.

 

Le dessin joue sur un choix restreint de couleurs, un jeu de gris et noir parfois un peu sépia, qu’éclairent le rouge et le bleu dans les moments lumineux. Trois couleurs qui à elles seules expriment une large palette d’émotions et de décors, le bonheur est rouge et bleu. Ce choix est original et très réussi. L’image du papillon traduit à la perfection aussi le chemin de la vie.

 

Je peux bien l’avouer, j’ai pleuré comme une madeleine, parce que c’est triste (n’oubliez pas le titre), mais parce que c’est avant tout magnifique, les auteurs ont réussi la prouesse d’une histoire intime qui parle à tous et que tous nous garderons au creux du cœur. Un grand bravo.

 

(et c’est totalement par hasard que je suis arrivée à cette BD, en discutant avec un collègue d’un super album jeunesse chez les Fourmis rouges, un autre collègue cherchait le titre d’une BD qu’il avait adoré, et dit : voilà, c’est ça, c’est aux Fourmis rouges. Je réponds que les Fourmis rouges ne font pas de BD ( ?) et le troisième rebondit sur les Enfants rouges, et voilà ! La tristesse de l’éléphant est un ouvrage précieux qu’on garde au creux de soi, mais qu’on partage aussi, parce qu’il mérite d’être lu par le plus grand nombre).

 

 

Les enfants rouges, janvier 2016, 76 pages, prix : 17 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Nina Jacqmin et éd. Les enfants rouges.

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Bébé T’choupi – Thierry Courtin

6 Avril 2016, 04:37am

Publié par Laure

 

bébé t'choupi

 

Graouh ! les animaux – Miam, mon biberon !

 

2 albums cartonnés tout en rondeur pour rappeler la douceur du personnage de T’choupi : 2 livres à volets à soulever pour jouer à chercher des animaux, ou le biberon de T’choupi.

 

Les petits nommeront les animaux, imiteront leur cri, ou exploreront les pièces de la maison et les objets ou meubles qui s’y trouvent.

 

C’est mignon comme tout, simple et efficace.

 

 

pages intérieures bébé tchoupi

 

 

Nathan, janvier 2016, prix : 9.90 € chacun

Etoiles : 4.5/5

Crédit photo couverture : ©Thierry Courtin et éd. Nathan.

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Surtensions - Olivier Norek

5 Avril 2016, 15:10pm

Publié par Laure

surtensionsJe découvre Olivier Norek avec ce titre (qui est son 3ème polar publié) et c’est une très bonne surprise. Le polar est prenant (normal jusque là !), bien construit, et une fois n’est pas coutume, on n’est pas dans la surenchère du super héros qui s’en sort par un twist sorti de nulle part.

 

L’intrigue est fouillée, imbriquée, et composée de 5 grandes parties qui forment presque chacune un roman indépendant. La première partie s’ouvre sur une description du monde carcéral qui fait froid dans le dos, mais qui est tout à fait proche de ce que l’on peut voir dans un reportage télé. L’affaire du clan corse commence réellement dans la deuxième partie, et prend le temps de développer des sous-intrigues brillamment rattachées à l’ensemble.

 

Le récit est hyperréaliste, on croirait suivre une équipe de flics, jusque dans les rapports hiérarchiques, les relations personnelles compliquées en raison de l’investissement professionnel, etc.

 

Norek est un nouveau grand nom du Polar, à suivre sans hésiter pour les amateurs du genre.

 

Michel Lafon, mars 2016, 511 pages, prix : 19.95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Michel Lafon

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Fonce, Petit Paul ! – Hubert Ben Kemoun, ill. de Charlotte des Ligneris

1 Avril 2016, 16:57pm

Publié par Laure

Fonce, petit Paul !Paul enfourche son vélo rouge pour aller porter un cadeau à son amie Mily Rose : « un foulard de bleu de ses yeux et du rose de son prénom ». Il n’en a pas pour longtemps, dit-il. Mais Mily Rose n’est pas chez elle, alors il attend un peu en faisant des ricochets, il s’entraine à battre son amie championne dans  ce domaine. Quand soudain le foulard s’envole… Paul est prêt à faire le tour du monde pour le récupérer, à attraper un train qui file à toute allure, à grimper au sommet des arbres, à traverser une rivière, bref à abattre des montagnes pour offrir son cadeau. Et quand enfin il revient, et l’offre à Mily Rose, le foulard est un peu abimé. Mais qu’importe, les yeux amoureux n’y voient que la beauté. Et l’aventure recommence.

 

Un bel album, avec un texte assez long, qui emporte le lecteur dans sa fantaisie tout en étant clair dans le pacte de lecture : « il savait bien que ce n’était pas vrai, mais il aima le croire un peu », tel est le refrain qui rythme qui le récit, empreint de poésie. Petit Paul a des ailes quand son cœur bat la chamade pour la petite Mily Rose, par amour ou par amitié, on peut tout surmonter, même les yeux des araignées qu’on imagine dans un tunnel.

 

J’aime la traduction du mouvement dans l’illustration de Charlotte des Ligneris, les chemins, le train, la nage, jusque dans les ricochets et les oiseaux, les écureuils qui grimpent aux arbres, sans oublier le vent,  les couleurs vives de la nature, la force qui s’en dégage alliée au texte quand il s’agit de laisser foncer Petit Paul. Ah ! quand le coeur vous (trans)porte !

 

 

Des illustrations de l’album en plein écran sur le site de Charlotte des Ligneris :

http://www.charlottedeli.fr/Fonce-Petit-Paul

 

Nathan, mars 2016, prix : 10 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Charlotte des Ligneris et éd. Nathan

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Mars 2016 en couvertures ...

1 Avril 2016, 07:31am

Publié par Laure

En mars, j'ai lu :

(un clic sur la couverture renvoie à mon billet quand il y en a un)

 

Ce qu'il nout faut c'est un mortAlcooliqueMa fugue chez moi

 

 

Tout ce qu'on ne s'est jamais ditL'été d'Agathe

 

(et j'ai trois romans en cours, ça serait bien que j'en termine au moins un)

 

En mars, j'ai vu :

 

L'affaire Jessica Fuller Divergente 3 : au-delà du mur

 

 

En mars, j'ai écouté :

 

Jukebox motel - la BO du roman Loin - Alex Beaupain

 

 

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Écoute les comptines / Écoute les comptines du monde – Marion Billet

31 Mars 2016, 15:24pm

Publié par Laure

Écoute les comptines / Écoute les comptines du monde – Marion Billet

On retrouve Marion Billet à l'illustration (fidèle de la collection « petit Nathan », on reconnait donc à présent "sa patte"), avec des grands formats tout en rondeur et couleurs vives, sur un album cartonné pelliculé assez grand. La partie contenant la technique est assez épaisse, il y a donc en réalité peu de pages dans l'album, mais on s'adresse à des tout-petits !

 

5 comptines classiques sont proposées à écouter en appuyant sur un petit rond sur chacune des pages (après avoir mis le bouton général sur on au dos de l'album), et ce n'est pas trop mauvais (je crains toujours le pire avec les livres sonores) : les bébés dès 6 mois retrouveront donc : une souris verte, la fourmi m'a piqué la main, petit escargot, pomme de reinette, et les petits poissons dans l'eau.

(Honte à moi, je ne connaissais pas la fourmi !)

 

Une version comptines du monde propose quelques classiques en langues étrangères : Olélé moliba makasi (Congo), Ani couni chaounani (Amérique du Nord), Twinkle, twinkle, little star (Angleterre), Haru ga kita (Japon) et Alle meine Entchen (Allemagne)

 

Même sans comprendre les paroles, les petits nomment quelques personnages ou animaux en montrant les dessins et construisent des bribes de phrases.

 

Nathan, octobre 2015 et février 2016, 22 x 22 cm, 12 pages, prix : 15.90 € chacun

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Marion Billet et éd. Nathan.

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Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # mars 2016)

30 Mars 2016, 23:27pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # mars 2016)

Le retour des produits terminés du mois, avec cette fois 12 items dans le panier. Pas mal !

 

 

Gel douche Auchan Dermoprotect

 

- Une crème de douche Auchan, dans la gamme Dermoprotect, pour peaux sèches à très sèches, au lait de coton, flacon de 250 ml : joue dans la même gamme que les Atopiderm de Sanex, en moins cher. Le produit crème au parfum neutre par excellence, un basique que je rachèterai sûrement.

 

 

 

gel visage Cien

- Le gel nettoyant visage Aquarich de Cien (Lidl), environ 1,50 € le tube : pas mauvais mais je n'ai pas aimé certains points comme la viscosité du produit, un peu épaisse, qui le rend difficile à sortir du tube, et le plastique qui se tord ou se plie, bref moins pratique que d'autres. Une formule un peu plus fluide aurait été préférable. Je ne rachèterai pas.

 

 

 

Gommage corps à l'abricot  Yves Rocher

- Le gommage végétal corps à l'abricot de chez Yves Rocher : classique, j'aime bien ses grains assez marqués, j'en ai refait un stock au moment des soldes à -70% (je suppose qu'ils relookent ou changent la formule ou la gamme). Il laisse la peau douce, sans réaction rebond de sécheresse ou démangeaison, parfait. (bon, j'hydrate après, évidemment!)

 

 

démaquillant yeux au pur bleuet Yves Rocher

- Le démaquillant doux au pur bleuet pour les yeux, de chez Yves Rocher. Idem, c'est un de mes classiques que je rachète régulièrement, donc je continue :-)

 

 

 

Soin nuit Miracle Garnier- Le soin de nuit visage « Miracle Sleeping Crème » de Garnier : anti-âge défatigant, transformateur de peau, et plein de promesses sur l'emballage. Un soin qui s'inspire des anti-âges venus d'Asie, "le pouvoir d'un masque dans la légèreté d'une crème". J'ai du mal avec les soins de nuit, que je trouve toujours trop gras ou trop épais. Celui-ci est assez léger, avec une texture légèrement parfumée plutôt agréable, à la sensation un peu huileuse (mais à peine).

J'ai aimé la texture à mémoire de forme : lorsque vous mettez le doigt dans le pot, cela creuse un trou dans la crème, et le lendemain, tout est à nouveau tout plat tout lisse.

Mon gros problème, c'est la régularité. J'ai souvent la flemme d'ajouter une crème après le démaquillage. C'est sûr que c'est mieux avec que sans (ma peau se porte mieux quand elle est hydratée) mais je ne vois pas de résultat flagrant non plus avec ce soin. Produit peu cher, autour de 6 euros lors des promos beauté des hypermarchés (prix habituel à 11,95 €, ce qui reste très accessible pour ce type de produit). Je rachèterai peut-être.

 

 

Base lissante Adopt- La base lissante et matifiante de Réserve Naturelle (aujourd'hui Adopt' by Reserve naturelle) : un soin transparent qui s'applique après la crème de jour et avant le fond de teint et qui est censé lisser les imperfections et matifier la peau afin de faire tenir le maquillage plus longtemps. Ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de Sephora, hormis la présentation différente, en tube ici (je préfère le flacon pompe de Sephora même si le tube est plus facile ici à vider jusqu'au bout).

Fait tenir un peu plus longtemps mon fond de teint, mais sans miracle non plus, je suis obligée de faire des retouches avec des papiers matifiants à mi journée. Ça reste un produit bourré de silicones et de cochonneries, sans aucun doute. Celle-ci a le mérite de ne pas être très chère (6,50 €) donc je suis susceptible de la racheter (mais je n'ai pas de boutique à moins de 80 km de chez moi, ou alors sur le net), mais je n'ai toujours pas trouvé le produit miracle qui empêchera ma peau de « regraisser » dans la journée.

 

 

Dans la foulée logique : les papiers matifiants,justement. Usage toujours aussi fidèle et régulier.

 

Papiers matifiants mars 2016

 

Papiers matifiants EssenceUn paquet de chez Essence, petit prix (2,59 € les 50 feuilles), mais que j'ai tendance à finir très vite (à raison de 3 feuilles à chaque retouche en moyenne), et celui de chez Adopt, que je découvrais. (1,90 euros les 80 Papiers matifiants Adoptfeuilles, plus grandes). Pas mal, sauf l'emballage qui ne propose aucun système pour attraper la feuille (un double face par exemple qui permettrait la distribution feuille par feuille). C'est le point faible, mais vu le prix mini, je pense racheter quand même, lors d'une commande sur le net sans doute puisque je n'ai pas de boutique proche.

 

 

 

 

Fond de teint Sephora r30- Un fond de teint Sephora, hydratant lissant, FPS10, teinte R30. Bon il n'existe plus tel quel, et les teintes ont changé également. J'en ai deux autres différents de toute façon. Je l'ai laissé de côté longtemps avant de le reprendre cet hiver, teinte rosée parfaite pour moi (les teintes dorées me donnent l'air au mieux, malade, au pire, sale!). J'avais apprécié le flacon pompe (même si on perd pas mal de produit au fond), la texture et la couleur (un peu moins la composition longue comme le bras), je n'en ai pas besoin pour le moment mais je ne dis pas que je n'irai pas voir à nouveau chez Sephora à l'occasion.

 

 

 

Crème mains JonzacCrème mains Jonzac

 

- La crème pour les mains « eau thermale Jonzac » effet protecteur seconde peau, texture ultra-fine, non grasse, non collante, certifiée bio. Ne vous fiez pas à la photo, c'est effectivement un produit que j'ai reçu gratuitement en complément d'une commande Léa Nature, celui-ci présentant un défaut d'usine visible : le tube a été soudé dans le mauvais sens! J'ai beaucoup apprécié cette crème très fluide (presque trop) mais bien hydratante néanmoins, son parfum neutre léger (ça sent la crème quoi), j'ai encore du stock en crème pour les mains dans d'autres marques, mais je garde à l'esprit le jour où j'aurai besoin d'en racheter.

 

 

gélules Optima Cheveux et Ongles- Les gélules Optima Cheveux et Ongles forts : si j'avais été assez assidue avec le premier pot (la cure est en théorie de 2 mois, donc 2 pots), je l'ai beaucoup moins été avec ce 2ème pot, qui a duré bien plus d'un mois. J'avoue que mes ongles à nouveau cassants m'avaient un peu découragée. Je ne rachèterai pas pour le moment, en revanche je reviendrai avec certitude à leur version solaire.

 

 

 

Rouge dior addict 535- Le rouge à lèvres Dior Addict 535 « tailleur bar », un nude parfait, brillant et crémeux. Il a été reformulé depuis (en augmentant sérieusement au passage), mais la teinte existe toujours. Je me suis tournée vers d'autres marques / gammes à petits prix, mais ceux-ci restent une valeur sûre quand on veut se faire plaisir (33 euros quand même!)

 

Voilà, c'est fini pour ce mois-ci....

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L'été d'Agathe - Didier Pourquery

28 Mars 2016, 17:44pm

Publié par Laure

L'été d'AgatheL'auteur raconte les 23 années de vie de sa fille Agathe, condamnée dès son plus âge par cette maladie qu'est la mucoviscidose. Il alterne avec pudeur et néanmoins sans fard les derniers jours à son chevet et les retours en arrière sur son enfance, les greffes de poumons, les hauts et les bas, mais toujours il donne de sa fille l'image d'une battante, lucide et courageuse, qui semblait avoir un rapport à son père très fort et très proche.

 

Si ces récits ne sont jamais faciles à lire (on pense aussi au récent Camille, mon envolée, de Sophie Daull), ils sont souvent aussi, et c'est le cas ici, de magnifiques déclarations d'amour à la vie.

Cette famille, pourtant décomposée et recomposée, est le ciment qui a porté Agathe, tout comme elle-même leur a transmis sa force d'esprit incroyable.

 

On ne peut qu'être touché par ce récit et tenter d'en garder, plus que la tristesse, la force de l'amour qui s'en dégage et le courage toujours.

 

 

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Grasset, janvier 2016, 198 pages, prix : 17 €

Étoiles :

Crédit photo couverture (bandeau) : © Christian Guy / Corbis et éd. Grasset

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Tout ce qu'on ne s'est jamais dit - Celeste Ng

28 Mars 2016, 17:06pm

Publié par Laure

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabrice Pointeau

 

Tout ce qu'on ne s'est jamais ditLydia Lee, 16 ans, a disparu. Il faudra peu de temps aux enquêteurs pour la retrouver noyée au fond d'un lac. Que s'est-il passé ? Suicide ? Meurtre ? A vrai dire peu importe tant ce n'est pas ce qui occupe le roman, même si l'on aura bien évidemment la clé à la fin tout de même.

 

Ce qui m'a sans doute vraiment déçue dans ce livre, c'est que je m'attendais à un polar (une disparition et un décès amenant à une résolution du mystère ?), alors qu'il s'agit avant tout d'un drame psychologique. Les non-dits d'une famille, ou les attentes exagérées que des parents peuvent reporter sur leurs enfants, consciemment ou non, et les dégâts que cela produit à l'adolescence.

 

Tous sont cabossés dans cette famille : la mère, Marylin, au foyer alors qu'elle rêvait d'être médecin et qu'elle en fait le vœu de sa fille Lydia, le père, James, professeur d'université qui a toujours souffert de sa difficulté à s'intégrer, de par son origine chinoise, et la fratrie métissée, Nath, le grand frère qui ne rêve que de partir dans une grande université mais que Lydia veut retenir, et la petite sœur Hannah, invisible aux yeux de tous...

 

De suspense et d'enquête, point. Mais des retours en arrière à foison, sur le passé des parents et la vie des enfants, leurs pensées secrètes, leur désir entravé dans cette famille en apparence soudée et aimante. C'est long, long, long. Et quand on se surprend à balayer la page en diagonale et à se demander si on abandonne, c'est mauvais signe. Je me suis beaucoup ennuyée.

Je suis allée au bout pour savoir comment Lydia était morte, et n'ai ainsi fait qu'amplifier moi-même ma déception à cette lecture.

 

Je trouve erronée la présentation de l'éditeur qui affirme : « Bien sûr, Tout ce qu’on ne s’est jamais dit distille un suspense d’une rare efficacité » de même qu'exagérée la comparaison avec l'univers de Laura Kasischke. Mais globalement ce roman est fort apprécié sur la blogosphère, ce n'est donc que mon avis dissonant, peut-être tout simplement parce que j'en attendais complètement autre chose.

 

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Ed. Sonatine, mars 2016, 288 pages, prix : 19 €

Étoiles :

Crédit photo couverture : © Peter Glass / Arcangel Images et éd. Sonatine

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