Les jardins d'Hélène

Le livre abominable – Noé Carlain / Ronan Badel (ill.)

11 Juillet 2013, 14:42pm

Publié par Laure

Félix est un jeune garçon comme les autres qui connaît à l’école ou en famille quelques situations désastreuses ou très désagréables. Voire « abominables ».

C’est abominable quand … suivent sur chaque page une grande illustration pleine page qui n’est pas sans rappeler Sempé (et le Petit Nicolas de Goscinny) et une phrase qui décrit la situation gênante. C’est drôle et l’illustration complète et enrichit la situation humoristique.

Des gaffes, des bêtises, des « pas de chance », la liste des abominables est variée, mais le plus abominable, c’est la chute, dont je vous laisse la surprise !

Un bel album grand format qui plaira à tout âge (à partir de 6 ans tout de même).

 

Sarbacane, janvier 2012, prix : 15,90€

Étoiles :

Crédit photo couverture : © Ronan Badel et éd. Sarbacane.

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On me l'a enlevée – Benoît Springer (dessins) / Séverine Lambour (scénario)

7 Juillet 2013, 13:46pm

Publié par Laure

On me l'a enlevée

   Dans un petit village de Loire-Atlantique, un bébé de 6 mois est enlevé dans sa poussette, lors d'une fête foraine, le temps que sa mère tourne le dos pour acheter une barbe à papa. L'alerte enlèvement est aussitôt lancée pour que soit retrouvée au plus vite cette petite Lola.

   Au bar du coin, « la petite marée », patron et clients y vont de leurs commentaires, et l'émotion forte du départ se transforme vite en ragots divers.

   L'intrigue est cousue de fil blanc (le lecteur comprend très vite qui a fait le coup) mais sait mettre en avant l'ambiance toute rurale bienpensante qui devient médisante sans tarder. Les secrets, les on-dits, les je le savais bien, il n'en faut pas plus qu'un nouvel arrivant dans le bourg pour en faire un coupable tout trouvé, ou décider de manière péremptoire que la mère est mauvaise de toute façon.

   Le dessin m'a souvent déplu (que ce bébé est laid !), tout comme les femmes aux visages durs et assez peu féminines. Elles ne sont pas à leur avantage : seins lourds, ventres proéminents assises là sur leur banc, mais elles sont aussi le reflet d'une réalité : regardez autour de vous, il n'y a pas que des top models !

Du fait divers à la découverte du coupable, il reste encore une fin dramatique saisissante qui vous glace les sangs : à ne pas offrir à une maman de jeunes enfants !

Un album qui vaut donc surtout pour son regard réaliste sur le vase clos de la vie rurale.

(et j'y vis, j'ai les mêmes peu ou prou)

 

Vents d'ouest, janvier 2010, 47 pages, prix : 13,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Benoît Springer et Vents d'Ouest éd.

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rhgre:nkjkj !!!!

6 Juillet 2013, 21:13pm

Publié par Laure

Cette nouvelle version imposée par Overblog est une calamité.

Une "admin" qui ne permet plus grand-chose (sauf peut-être à celui qui connaît le html sur le bout des doigts), plus rien d'intuitif, une organisation désorganisée qui perd (du moins enterre) tout ce qui a plus de 8 jours, un design limité à 3 ou 4 possibilités toutes plus moches les unes que les autres, et un esprit "microblogging" à la tweetfacegram où il ne faut surtout pas penser plus de 2 lignes, mais bombarder la planète de milliers d'images insignifiantes repiquées chez les autres. Ah oui, on ne peut plus répondre aux commentaires non plus. Enfin si, mais on ne sait pas comment. Pas dans l'admin en tout cas. Apparemment il faut le faire comme les lecteurs qui commentent : en allant lire son propre blog, et en commentant le commentaire. On ne peut même plus changer la couleur d'une ligne de texte, pour mettre quelque chose en avant, on n'a droit qu'à "gras, italique, souligné". Super.

Bien sûr que j'ai pensé à Wordpress (j'y ai même créé un tout petit clone qui dort). Mais pour un blog de 1500 articles (j'ignore d'où sortent les chiffres mis en colonne par Over-Blog dans les catégories, ils n'ont rien à voir avec la réalité qui dort de manière invisible dans les archives qui apparaissent "vides" au public), ce n'est pas si simple. La version hébergée de wordpress est insuffisante. D'autant qu'over-blog ne permettait pas l'export et qu'il fallait trouver des petits génies gentils du web. (d'ailleurs s'il y en a un quelque part...) Il me faudrait installer wordpress en local, utiliser un serveur ftp, choisir et payer un hébergeur et j'en passe. Je n'ai le temps ni l'envie.

Je vais lire et aller vivre un peu loin d'ici, ça me calmera peut-être. Si je ne regrettais pas de perdre 7 ans de lectures, je fermerais ce blog.

Over-blog ne mérite pas les blogueurs qu'il a et pour qui sait être patient, je trouverai une solution, un jour, peut-être, pour récupérer mon barda et aller voir ailleurs. (Parce que partir sans ma valise de 1500 billets ne m'intéresse pas)

Génial de savoir que ce blog a vu passer 656 720 visiteurs uniques depuis sa création, lesquels ont vu 1 514 038 pages. Et après ? Quelle précision pour une plateforme qui n'est même plus capable d'afficher les catégories choisies dans leur intégralité ! avec le bon nombre d'articles correspondants, qui a tout bonnement supprimé l'index auteurs soigneusement tenu à jour de plus de 800 lectures, alors entends-moi bien over-blog, toi et moi dorénavant, on ne va plus s'entendre. Plus du tout.

(ah super, pour ceux qui ont basculé de google reader à feedly, et pour tous ceux qui me suivent via un agrégateur probablement, vous allez voir passer l'intégralité de mes archives en nouveauté, croyez-moi, j'en suis bien désolée et pour rien dans l'affaire)

 

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La planète maths - Gisèle Bienne

5 Juillet 2013, 15:16pm

Publié par Laure

planete-maths.jpgMathilde est gauchère mais avant son entrée au CP, sa mère la force à « contrarier sa nature » pour la rendre droitière. Mathilde obtempère à contre cœur et c’est le début des ennuis et des difficultés en maths. Autant Mathilde aime les mots et composer avec, autant elle a du mal avec les maths, elle se dit « amatheuse ». Joli mot juste construit avec un a privatif.

 

Mathilde nous raconte son parcours de son entrée en CP à son entrée en 6ème, ses tourments intérieurs, les adultes en qui elle n’a pas confiance (surtout ses parents !), ses relations avec ses frères, le grand matheux et le petit plus fragile, son copain de classe Samuel, le maître qu’elle aime un peu en secret (à quelle époque est-on pour que le maître la choisisse pour aller lui acheter ses cigarettes après l’école et lui laisser la monnaie ? certainement pas de nos jours !)… mais si le récit intime est apaisé, égayé d’un poème de Jacques Roubaud qui rythme les chapitres, tout cela me semble un peu vain et ne va pas plus loin. La colère entrée, le théâtre d’ombres avec les mains, les dialogues avec  Peter Pan pour se libérer un peu de ses tourments intérieurs, Mathilde est intelligente et réfléchie, malgré toutes les qualités de ce roman du sentiment intérieur, je suis déçue par ce livre, qui ne me semble pas aller au bout de ses idées (l’absurdité qui consistait à contrarier les gauchers sous prétexte qu’il y aurait des bonnes et des mauvaises mains, l’incompréhension dans la relation parents-enfants ? , l’impuissance à supporter d’être nul en maths sans pouvoir agir (et avec ou sans lien à la latéralité contrariée ?), la toute-puissance des filières scientifiques ? Je ne comprends pas bien où l’auteur voulait réellement en venir, et cela m’a un peu gênée de rester sur cette faim (fin).

 

Je ne résiste pas à l’envie de citer le joli poème :

 

« Quand on est chat on n’est pas vache

On ne regarde pas passer les trains

En mâchant les pâquerettes avec entrain

On reste derrière ses moustaches

(quand on est chat, on est chat) 

 

Quand on est chat on n’est pas chien

On ne lèche pas les vilains moches

Parce qu'ils ont du sucre plein les poches

On ne brûle pas d'amour pour son prochain

Quand on est chat on n’est pas chien

On passe l'hiver sur le radiateur

(Quand on est chat, on n’est pas chien).

 

On passe l'hiver sur le radiateur

A se chauffer doucement la fourrure

Au printemps on monte sur les toits

Pour faire taire les sales oiseaux

On est celui qui s'en va tout seul

Et pour qui tous les chemins se valent

(Quand on est chat, on est chat). »      - Jacques Roubaud

 

(roman à partir de 10 ans)

 

L’école des loisirs, coll. Neuf, septembre 2012, 152 pages, prix : 9,20 €

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Crédit photo couverture : © Séverin Millet et éd. L’école des Loisirs

 

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Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # 06-2013)

30 Juin 2013, 17:12pm

Publié par Laure

 

9 produits terminés, youhou ! (bon, certains étaient commencés depuis... loooonnnngtemps !)

 

un déo, encore et toujours, pas forcément passionnant : Sanex, natur protect, à la pierre d'alun, efficacité 48h, sans alcool, parabens ni sels d'aluminium mais la gamme m'avait convaincue en décembre, j'ai donc juste varié la présentation : atomiseur à la place de la bille, mais même efficacité. Je préfère même les sprays au quotidien, mais les billes prennent moins de place dans la trousse de toilette en voyage, et, revers, mettent plus de temps à sécher (on s'en colle un peu sur les vêtements en s'habillant). Acheté en lot de 2, et que je rachèterai probablement ...

 

 

Roger Cavaillès Intime, soin toilette intime extra doux, flacon de 500 ml. Un soin hygiène intime que je rachète depuis des années, en format économique (moins de 10 € les 500 ml) et que je transvase dans un flacon-pompe plus petit et plus pratique à utiliser. Rien à en dire sinon que j'y suis fidèle depuis toujours, ça veut tout dire ;-) Parfait, donc.

 

Baume lèvres "repair", Yves Rocher (baume réparateur au beurre de karité), prix indicatif : 2,50 € mais facile à trouver à moins 50%. Le plus nourrissant de la gamme (à mon sens), un classique du quotidien, à petit prix, et sans parfum fort ou fruité qui m'énerve :-) Je rachèterai donc sûrement.

 

 

 

"Crème mains nourrissante (et en plus elle purifie)", Sephora, 50 ml, prix : 4,90 € J'ai horreur des crèmes qui laissent un film gras sur les mains, et de ce point de vue-là, celle-ci est plutôt correcte. Ce qui en fait un bon basique à petit prix. Peut-être pas suffisamment nourrissante en cas de grand froid ? Elle pénètre vite, sent bon et pas trop fort, le tube (50 ml seulement) se glisse facilement dans le sac. Je fais les ongles et les cuticules avec vite fait en général ;-) Je rachèterai probablement.

 

 

Passons aux produits et soins pour le visage :

Gommage douceur aux grains de bambou, gamme Pure Calmille d'Yves Rocher, prix indicatif : 8,30 € (comme toujours, facile à avoir à moins 50%) : ce produit m'a déçue depuis qu'il a été reformulé. Surtout au niveau du parfum, de la formule un peu trop "liquide", même s'il est assez doux, je l'utilise sans plaisir, ce qui est aussi un critère important :-) Donc non, je ne le rachèterai pas.

 

 

Lotion clarifiante douce, Clinique, 200 ml, prix indicatif : 21,40 €. Plus douce que les autres lotions du basic 3 temps de la marque, j'ai toutefois eu un mal fou à la finir, bien que ma peau la supporte sans problème : je déteste sa formule biphasée. Certes c'est vite mélangé, mais ça glisse sur le coton, on s'en met partout, c'est tout bête, mais c'est cet aspect-là qui me l'a rendue pénible à utiliser. Donc non, je ne rachèterai pas.

 

Les produits et soins corps :

Un gel douche (après les 3 du mois dernier !), fraicheur stimulante à la pulpe de concombre, gamme nectar of nature de chez Carrefour (Les Cosmétiques, design Paris), 250 ml, prix indicatif : 1,70 €. Le produit petit prix sans grand risque, plutôt frais (pour l'été), avec des micro-particules de ne je sais quoi qui font penser à un gommage mais qui n'en sont pas. Sympa pour le prix, je rachèterai peut-être, pourquoi pas ....

 

 

Lait nourrissant pour peau claire à normale, avec une touche d'autobronzant, Dove summer glow, prix indicatif : 5 € Depuis que j'ai découvert ces laits corporels enrichis en autobronzant, qui permettent d'obtenir un résultat progressif et naturel, je n'achète plus du tout d'autobronzant classique. Peut-être un peu plus "gras" que d'autres produits de ce type, donc un peu plus long à appliquer. Mais simple et efficace, prix correct, je rachèterai probablement (quand je dis probablement partout, c'est parce que je suis souvent tentée de tester autre chose, de plus récent, de neuf, d'une autre marque, etc.) Ce n'est donc pas encore un fidèle indétrônable, mais un "oui pas mal, pourquoi pas".

 

Soin rénovateur buste Linéance anti-âge : souvenez-vous, celui-ci est déjà apparu dans mes bilans mensuels, c'était en décembre. Rien de plus à ajouter que ce que j'y disais déjà : acheté en promo à 5 €, pas plus d'effet qu'un soin hydratant, mais de toute façon le produit n'est plus commercialisé, ça règle le problème : je ne rachèterai pas.

 

 

 

Voilà, c'est terminé pour ce mois-ci....

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Le jour de nos cent ans...

28 Juin 2013, 08:38am

Publié par Laure

Il y a quelques jours, avec mon collègue artiste mime metteur en scène réalisateur tout ça tout ça né le même jour que moi mais pas la même année donc est-ce vraiment le même jour etc., nous fêtions à nous deux nos 100 ans réunis. C’est un peu le rituel de fin d’année, on convie les bénévoles qui œuvrent tout au long de l’année au bon fonctionnement de la bibliothèque et du centre culturel, chacun apporte un plat et on a à manger pour quinze jours  (On me souffle dans l’oreillette que si en plus il faut apporter quelque chose, ce n’est plus une invitation. Bah si, allez, seule compte la bonne humeur, et si on était riches dans la culture, ça se saurait. Fi du point d’indice gelé depuis trois ans et des fiches de paie qui ne font que baisser pour rattrapage de cotisations pour équité, le coût de la vie lui, il n’est pas gelé depuis  trois ans hein, bon, on a dit seule compte la bonne humeur.)

Donc… les coquins participants nous avaient réservé une surprise : il nous a fallu souffler 100 bougies alignées sur le devant de la scène, ça n’impressionne pas qu’un peu, une largeur tout entière de scène de salle de spectacle ! Chacun à un bout et on se rejoint au milieu. Non chacun souffle le nombre de bougies qui lui correspond. Euh, on a vite oublié cette option. Il y a quelques photos, mais je ne sais pas qui les a

 

Il y a eu le cadeau de circonstance :

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(et je sais comme c’est difficile d’offrir un livre à une bibliothécaire : mais non, il suffit de séparer livres qu’on achète pour le travail et qu’on n’a pas le temps de lire – et certainement pas tous !, et livres personnels qu’on peut trimballer partout et garder indéfiniment, donc bien sûr que ce livre m’a fait plaisir, et sincèrement je ne l’ai pas déjà lu)

 

Les cadeaux des uns et des autres :

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(des fleurs magnifiques, le dernier CD d’Alex Beaupain et le dernier roman de Dominique Dyens)

 

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Puis le chat chaussette dans un joli pochon (merci Estelle ! vous savez, Estelle de la pochette de la liseuse) qui a fait des jalouses à la maison et qui est plus sympa que le vrai parce qu’il ne me réveille pas la nuit (bon d’accord le vrai et ses ronron sont irremplaçables), et le chat Michel de Leslie Plée (merci mes filles !) qui me régale le soir en ce moment (et oui les journées sont si remplies qu’il me faut plus de 4 jours pour lire une BD)

 

Merci à vous aussi, lecteurs blogueurs et auteurs notamment, qui m'avez laissé des messages sur Facebook

 

Et demain matin je repars à Nantes (360 km AR, tout en étant au bureau à 14h, hum !) chercher l’aîné qui quitte l’internat avant de réemménager à la rentrée dans un appart en coloc avec deux copains qui passent en MP* et lui en PSI (sans l’étoile mais il sait combien je suis fière de lui, 16 heures de maths et 12 de physique - à la louche, j'en sais rien - par semaine moi j’aurais jamais pu), on aurait préféré l’internat mais il n’y a pas de place pour tous, les élèves de première année sont prioritaires, on le savait.

La deuxième n’est pas en reste, Terminale l’an prochain, et Mosquito passe en 5ème (avec latin moribond – qui a dit « comme ce blog » ?) et si le soleil daignait se montrer (gris pluie 14° encore) on pourrait presque penser aux vacances…

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Milton en pension - Haydé

18 Juin 2013, 16:17pm

Publié par Laure

milton-en-pension.jpgAh ! Milton ! C’est notre madeleine de Proust à Mosquito et moi. Elle a grandi avec les aventures de Milton, on attendait ensemble la sortie d’un nouveau titre et on allait vite l’acheter. Et on les lisait et relisait avec bonheur. Notre plus grande tristesse ? Avoir prêté notre collection et ne pas l’avoir vu revenir… Alors aujourd’hui Mosquito est un peu grande, mais on garde un œil sur Milton, notre matou noir et blanc.

Dans cet album, Milton sent le départ en vacances de ses maîtres approcher, et comme tout bon minet qui se respecte, se planque dans la valise pour qu’on ne l’oublie pas. Raté, il est vite retrouvé et c’est parti pour des miaulements à fendre l’âme sur la route de la pension. (Si vous avez un chat qui ne miaule pas en voiture, prévenez-moi, je n’ai connu que des Milton qui miaulaient sans discontinuer !). Bien sûr Milton déteste la pension : la vie en communauté, beurk, puis la solitude, l’ennui… et le retour des maîtres ! Je vous laisse la surprise de la chute, même si je ne suis pas certaine qu’elle soit comprise des touts petits, d’autant que nos minets bien élevés et stérilisés ne sont pas censés faire cela…

Pas grave, on aime le noir et blanc de Milton et de l’album (qui se colore quand même de turquoise et de rouge ici), les expressions bien vues que tout propriétaire de chat reconnaîtra, et comme souvent dans les séries, l’effet « attachement » au héros opère…

Milton fait partie des petits cadeaux valeur sûre aux enfants des familles qui aiment les chats.

  

Le teaser de l’album

 

 Mosquito et son premier Milton, il y a 6 ans déjà.

 

La joie de lire, mai 2013, prix : 10,80 €

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Crédit photo couverture : © Haydé et éd. La joie de lire

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A la folie - Pascal Marmet

18 Juin 2013, 14:32pm

Publié par Laure

a-la-folie.jpgPascal Langle, travaillant dans le théâtre, ne se remet pas de la perte de sa compagne Ludmilla, victime d’un AVC dix ans plus tôt. Joanna Marcus, elle, est une jeune journaliste qui se fait embaucher au culot chez « L ». Leur point commun ? Une convocation chez un notaire pour être récipiendaires d’un cahier noir, journal intime d’une personne disparue, 11 volumes devant être remis à 11 personnes différentes.

C’est intriguant, prenant dès le départ, et le mystère tourne autant au cauchemar des découvertes (le contenu des cahiers) qu’à l’embrouille des agressions par quelqu’un qui souhaite les récupérer.

C’est parfois un peu confus mais cohérent sur l’ensemble, et l’auteur s’est semble-t-il nourri auprès des grandes sources du polar (les manipulations génétiques, … on pense à Grangé, Moittet et consorts), hélas c’est parfois un peu rapide. Des raccourcis sur la fin notamment, des ressorts un peu trop beaux (la fin toujours), une deuxième partie qui aurait mérité bien plus ample développement.

De même le lecteur est forcément un peu frustré de n’avoir au final que si peu à lire des carnets noirs de la victime…

Prometteur néanmoins, avec pour bémol quelques facilités et raccourcis. Un peu comme si on avait un bon début de roman, puis un synopsis accéléré de la fin.

 

(Emprunté en médiathèque)

 

Ed. France-Empire, février 2012, 175 pages, prix : 19 €

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Crédit photo couverture : ed. France-Empire.

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Déshabille-moi – Mila Braam

13 Juin 2013, 13:47pm

Publié par Laure

(Pardon aux collègues de CDI qui ont référencé mon blog sur leur portail Netvibes, fermez les chastes yeux de vos élèves, l’érotisme a le vent en poupe depuis certaines nuances ...)

  

deshabille-moi.jpgCelia n’a plus de culotte propre à se mettre sur les fesses. Elle va en acheter une au bazar du coin, une petite culotte blanche toute simple avec un hippocampe brodé sur le devant, pas franchement sexy pour deux sous. Fonctionnelle, quoi. Mais voilà qu’en chemin pour le travail elle croise sa meilleure amie qui passe un entretien d’embauche et qui étonnamment ce matin-là, a oublié de mettre une culotte. (Jusque-là c’est très crédible hein, je ne dois pas vivre dans le même monde que Celia). Vite, vite, Celia, prête-moi ta petite culotte, j’ai une jupe trop courte, je ne peux pas me présenter comme cela à un entretien (ah bon, elle n’a pas envie de rejouer basic instinct ?…).

Voilà donc comment la petite culotte change de corps. Mais ce petit bout de coton a bien des pouvoirs magiques car il fait vivre en pensée à celle qui la porte les aventures sexuelles de toutes celles qui l’ont portée.

L’idée de départ a le mérite d’être originale, et le roman plutôt bien écrit. Avec quelques poncifs et quelques petites phrases qui font marrer  comme « ton vagin est une brise marine un jour de soleil », quelques tics de langage du connaisseur (les nymphes sont un peu répétitives dans cette acception-là) mais ce n’est pas si mauvais. On goûte ou pas aux expériences narrées et je n’adhère pas à certaines scènes (5 jours de vie de la petite culotte qui a épongé toutes les sécrétions fort jouissives de 3 personnes différentes sans passer par la case lavage) mais je reconnais volontiers que je n’y connais rien au fétichisme de la petite culotte et des commerces qui peuvent avoir lieu sur le net pour acheter très cher ces pièces de lingerie déjà portées. De même une scène orgiaque semble être la transposition écrite directement tirée d’un film X sans recul (excessive pour l’histoire), bref, ce n’est pas à mettre entre toutes les mains.

L’intrigue et l’évolution des personnages tiennent la route, sans éviter quelques banalités (je te trompe tu me trompes on se venge etc.)

 

Les amateurs y goûteront sans doute avec plaisir, avis aux curieux donc….

 

Ed. J’ai Lu, mars 2013, 157 pages, prix : 5,60 €

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Crédit photo couverture : © éd. J’ai Lu

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Moi, le loup et la cabane – Delphine Perret

12 Juin 2013, 09:06am

Publié par Laure

moi-le-loup-et-la-cabane.jpgLouis, son loup (les chocos, et tout le bazar) sont de retour avec une nouvelle aventure !

Allongé sur son lit, le petit garçon lit un documentaire très sérieux sur les loups : « Il mange entre 4 et 5 kilos de viande par jour, et préfère les proies sauvages aux troupeaux domestiqués. Il est capable de parcourir des kilomètres pour se nourrir » « Heu, ils doivent pas connaître mon loup », car son loup en effet se gave de bonbons au pied de son lit et lui lit des blagues Carambar !

Alors quand Louis emmène son loup à la campagne, quelle aventure ! Il se fait mordre par un papillon (sic) et rêve d’une belle cabane. Avec une baignoire tant qu’à faire, un salon, et des rideaux à pois aux fenêtres. Un peu comme la maison du voisin en fait ! La baignoire, elle est déjà trouvée, il a piqué l’abreuvoir des moutons dans le champ à côté. Allez, c’est parti pour la construction !

Mais où va-t-elle chercher tout ça, Delphine Perret ? Il est irrésistible ce couple improbable du loup et du petit garçon. Un loup d’une telle mauvaise foi pour le plus grand bonheur des lecteurs, petits et grands, qui ne boudent pas leur plaisir et ne comptent plus leurs éclats de rire. Il est un peu bébête, invente mille bêtises à l’heure mais qu’est-ce qu’il est drôle !

A lire, à relire, à offrir, à consommer sans modération, pour tous ceux qui ont gardé une âme d’enfant.

 

(Alors que je regardais Mosquito le lire, observant son visage impassible, je lui demande à la fin de sa lecture : ben ça te fait pas rire ? – moi je gloussais à chaque réplique – elle me rétorque : « ben ça va maman, j’ai plus 3 ans ». 12 ans et demi, l’âge ingrat. Grrmmmppffl. M’en f…, moi j’adore Delphine Perret, son loup, sa cabane, et tout le bazar. C’est dit. Et j’en redemande)

 

Thierry Magnier, avril 2013, prix : 12,50 €

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Crédit photo couverture : © Delphine Perret et éd. Th. Magnier

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