Les jardins d'Hélène

Presque la mer - Jérôme Attal

17 Août 2014, 07:26am

Publié par Laure

Le village de Patelin se meurt comme bien des bourgs français : le médecin prend sa retraite et aucun successeur ne pointe le moindre coin de page d'ordonnancier. Réunion de crise au village : et si pour attirer un jeune médecin, on lui faisait croire qu'il y a la mer, à Patelin ? C'est déjà plus vendeur, non ?

Ne cherchez pas la moindre parcelle de crédibilité, mais acceptez la fantaisie, le sourire jusqu'aux oreilles, l'humour, le burlesque, et l'observation fine ou enjouée de la nature humaine.... Louise, la jeune femme humiliée au casting d'un énième radio-crochet à la Capitale, sa déprime, silencieuse et renfrognée au retour ; Stan, son prétendant délicat comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, et Frédéric, le tout jeune généraliste tellement bien entouré qu'il aura du mal à trouver le temps d'aller la voir, la mer.... Mais à défaut de trouver la mer on peut trouver l'amour ….

Alors non ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est un roman bonbon qui donne la pêche (et que vous peinez à lâcher, « les enfants, vous faites des pâtes s'il vous plait » en mode mère indigne) et qui remet le temps de la lecture la rêverie, la poésie et la fantaisie au cœur de l'instant. A dévorer, même et surtout si vous n'allez pas à la mer, vous y serez. Tout est dans le « presque » du titre.

 

p. 120 : « Conception conseilla au docteur de noter le numéro de téléphone fixe du cabinet et de le donner à tous ses contacts à Paris, famille et proches. « Ici, dit-elle, le portable c'est comme les hommes du village passée la soixantaine : une petite barre de temps en temps, et quand on veut entrer en contact, plus rien ! » » C'est tout pareil dans mon Patelin à moi, je parle d'expérience, pour le téléphone, hein.

 

 

Hugo et Cie / Stéphane Million, mai 2014, 199 pages, prix : 17 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Hugo et cie

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Extraits d'été ...

16 Août 2014, 10:20am

Publié par Laure

Qui lit quoi : à vous de jouer ....

(Les lecteurs : grand fiston, 20 ans, grande fille, 18 ans, et moi)

 

 

Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage
Les lectures de plage

Les lectures de plage

Entre les gouttes, quelques sorties ....

Fort Boyard (Charente-Maritime) et les 3 kids bien sérieux à Fouras.Fort Boyard (Charente-Maritime) et les 3 kids bien sérieux à Fouras.

Fort Boyard (Charente-Maritime) et les 3 kids bien sérieux à Fouras.

Bibliothécaire en milieu rural, seule en poste, c'est aussi cela :

quand même en congés, de retour à la maison, je suis nourrie par mes bénévoles, et les travaux de bricolage que je ne sais pas faire sont gracieusement et gentiment faits par les lecteurs et amis.... Sourire de ces p'tits bonheurs de la vie, ils sont précieux ! Merci merci !

Poser un portillon et une clôture, manger des légumes du jardin tout juste cueillisPoser un portillon et une clôture, manger des légumes du jardin tout juste cueillis

Poser un portillon et une clôture, manger des légumes du jardin tout juste cueillis

(ah aussi : over-blog nous impose désormais les pubs. Je ne m'en rends pas trop compte car je ne les vois pas - il semble que Firefox me les bloque tout seul avec sans doute l'extension adéquate, je vous souhaite de faire de même avec votre navigateur. Beaucoup migrent actuellement vers wordpress en auto-hébergé - la plateforme wordpress en gratuit est insuffisante - mais le problème quand on a déjà basculé en over-blog kiwi (la fameuse V2 catastrophe), c'est qu'on ne peut plus rien récupérer. Pas d'export possible, sauf en payant. (ou en choisissant la seule plateforme qui pour le moment gère l'import d'OB kiwi : Eklablog - bof). Bon c'est pénible tout ce binz, mais je n'ai ni le temps ni le courage de m'y pencher !)

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Apprendre à ronronner - Coline Pierré

15 Août 2014, 09:31am

Publié par Laure

Illustrations de José Parrondo

 

Albin a 8 ans lorsqu'il arrive dans une nouvelle école en milieu rural, il est un peu perdu lui qui n'a toujours connu que la ville. Il se sent un peu seul, à l'écart, seule Léane, une petite fille attentive mais un peu triste, lui parle.

Pour son anniversaire, ses parents font comme si de rien n'était : Albin est d'abord vexé, avant de découvrir son cadeau bien caché sous la couette : un chaton tout mignon et ronronnant, blanc avec des taches noires comme une petite vache : il l'appellera Panda. Il découvre très vite l'effet apaisant du ronronnement de Panda. Et s'il apprenait lui aussi à ronronner pour réconforter la douce Léane, inconsolable depuis le décès de sa maman ?

 

C'est parti pour une aventure aussi amusante que sensible, Albin se documente et veut absolument réussir à ronronner lui aussi. Mais seuls les chats semblent avoir cette capacité, alors s'il se comporte comme un chat, peut-être cela marchera-t-il ? Formidables parents qui le laissent faire son expérience, bienveillants et attentifs à leur petit garçon. Bien sûr, manger des croquettes, laper dans un bol et faire ses besoins dans une litière, quand on est un enfant, ça devient vite compliqué.

 

Formidable petit roman doux et apaisant comme le ronronnement d'un chat, qui montre comme il peut être difficile parfois de dire ses émotions. C'est simple et drôle, et le lecteur adulte (s'il est un parent curieux quelque part) se régale de tout ce qui n'est pas dit ouvertement mais qui transparaît dans cette histoire (faisons confiance à nos enfants, formidable maman sociologue et papa cuisinier qui apportent le gage de l'observation et de la fantaisie au récit également). L'enfant y trouvera plusieurs niveaux de lecture selon sa sensibilité et sa maturité, mais surtout, une belle part d'imagination :-)

 

Les illustrations simples et colorées de José Parrondo font penser à de la BD et rappellent un peu les dessins d'Anouk Ricard (Anna et Froga).

 

 

L'école des loisirs, collection Mouche, septembre 2013, 85 pages, prix : 8,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © José Parrondo et éd. L'école des Loisirs

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Les princes charmants n'existent pas – Maïa Brami

14 Août 2014, 12:28pm

Publié par Laure

Nora, 15 ans, est en 3ème au collège. Fan d'Ava Gardner, elle lui voue un culte au point d'en faire la confidente de son journal intime. Nora est complexée par son absence de poitrine, et souvent agacée par sa meilleure amie qui s'interroge sans cesse sur l'amour de son petit copain Sam. Un beau jour arrive dans la jardinière de son balcon une lettre de rupture destinée à un jeune voisin de l'entrée d'à côté. Visiblement dépité, le jeune homme l'a jetée par la fenêtre.

Nora engage alors une correspondance avec ce Rodrigue, plus âgé (il est en 1ère, avec des préoccupations sérieuses, lui : le Bac français et une audition de piano qui engage son avenir !) et revisite la carte du Tendre. Elle se plaît à le vouvoyer, à rêver d'un amour noble et plus élégant que les amours terre à terre de Julie.

Les échanges sont savoureux, il faut bien le reconnaître, et Rodrigue ne se laisse pas toujours faire : pourquoi sortir une plume et du beau papier quand c'est si simple et si rapide par texto ou par email ?

 

Ce mélange des genres, entre une liaison épistolaire que la plupart des jeunes d'aujourd'hui voient comme d'une autre époque (de nombreuses références aux Liaisons dangereuses également) et la réalité très cruelle des réseaux sociaux (manipulation d'image sur Facebook par jalousie et bêtise) ajoute au charme du roman. Entre rêve et réalité, imagination et prosaïsme.

 

On trouvera de nombreux thèmes qui parlent aux jeunes filles de 12-15 ans, puberté, corps qui change, amours, amitié, image de soi, idéalisme, modèles, etc.

 

Un roman plutôt bien vu qui sort de l'ordinaire par son côté correspondance à l'ancienne, tout en demeurant très « dans l'air du temps ».

 

 

Nathan, avril 2014, 304 pages, prix : 14,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Nathan

 

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Les faibles et les forts - Judith Perrignon

13 Août 2014, 10:24am

Publié par Laure

Le problème avec ce roman, c'est que la plupart des critiques ou commentaires en racontent l'histoire. L'intérêt ne peut donc plus venir que de la construction ou du style de l'auteur. Moi qui ne lis jamais les 4ème de couverture, je suis allée vérifier : c'est un extrait qui prend tout son sens après lecture, mais qui justement, ne dévoile pas ouvertement l'essence du roman. Pour une fois c'est un très bon point.

Donc aborder ce roman en sachant de quoi il parle, c'est déroutant : dans toute la première partie, on ne voit pas le rapport et l'on se demande où l'auteur veut en venir....

Tout prend sens évidemment à la fin de la lecture, mais je pense que je l'aurais bien davantage appréciée si je l'avais abordée sans avoir lu au préalable critiques et commentaires. (En même temps, quand on suit l'actualité littéraire, difficile de faire autrement !)

 

Une première partie se déroule le 02 août 2010 au nord de la Louisiane et est écrite sous forme de roman choral. Plusieurs personnages prennent la parole à tour de rôle, on s'y perd parfois légèrement. Il est question d'une fouille au corps du jeune Marcus et l'on perçoit bien l'importance du personnage de Mary Lee sans en mesurer encore toute l'implication.

 

Une deuxième partie, plus narrative, ramène le lecteur le 21 juin 1949 à Saint-Louis dans le Missouri, et rappelle un fait historique doublé d'un dramatique fait divers, lors de l'ouverture des piscines municipales aux Noirs. L'histoire familiale se reconstitue...

 

Une troisième partie revient au 03 août 2010, où des auditeurs interviennent au cours d'une émission de radio. La boucle est bouclée pour expliquer le dernier drame qui s'éclaire à la lumière de tout ce qui précède. C'est alors que le roman prend toute son ampleur. Tant dans ce qu'il narre que dans la façon dont il le fait. Si seulement j'avais pu le découvrir sans savoir de quoi il parlait !

 

De Judith Perrignon j'avais beaucoup aimé aussi Les chagrins, paru en 2010. 

 

Stock, août 2013, 155 pages, prix : 16 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Stock

 

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Le club des tongs tome 1 : l'été des mystères – Ellen Richardson

11 Août 2014, 20:32pm

Publié par Laure

Traduit de l'anglais par Anne Guitton

 

Lizzie (Elizabeth de son vrai prénom), qui a perdu sa mère d'un cancer quatre mois auparavant, est en vacances chez sa tante à Sunday Island (aussi appelée l'île des mystères), où elle s'ennuie ferme. Jusqu'à trouver une enveloppe sur son oreiller avec ce message sibyllin : « Top secret ! Réservé à Lizzie Porter » et une invitation à un rendez-vous dehors à minuit. Elle fera la connaissance de Tash (Natasha) et son fidèle chien Mojo, et de Sierra, fan de … tongs et de mode ! Elles retrouveront chacune un bijou ayant appartenu à leur mère, qui elles aussi étaient amies et avaient dans leur jeunesse caché un trésor... Nos trois aventurières vont mener l'enquête.

 

On pense au Club des cinq, revu ici en trio féminin, l'enquête reste assez simple (et pas très crédible) mais ce n'est pas l'important, c'est l'amitié qui est mise en avant, et les relations aux parents, aux caractères assez marqués, et à ce besoin naturel à l'adolescence de se soutenir et de comprendre.

Assez léger, idéal pour les 9-12 ans, avec quelques piques humoristiques, ça se dévore assez vite (mais un deuxième tome est paru et deux autres sont prévus pour 2015) : une lecture parfaite pour nos jeunes minettes à la plage (oui c'est plutôt girly, rien qu'à la couverture !)

 

Et à la fin du livre, quelques bonus : bricolages, recettes de gâteaux et tests...

 

Nathan, juillet 2014, 160 pages, prix : 9,95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Nathan.

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Miss Alabama et ses petits secrets – Fannie Flagg

26 Juillet 2014, 14:16pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Luc Piningre

 

Maggie Fortenberry, une ancienne miss Alabama aujourd’hui âgée de soixante ans, mûrit sa décision depuis quelques années et s’apprête à passer à l’acte : elle orchestre son suicide dans les moindres détails, caressant l’espoir de disparaître tranquillement sans déranger personne, puisqu’elle ne trouve plus grand intérêt à sa vie pourtant paisible. Mais c’est ce même jour que sa collègue de travail l’invite à un spectacle de derviches tourneurs, un événement pour la ville de Birmingham. Pour ne pas éveiller les soupçons, Maggie repousse son projet … et ce n’est que le début d’une curieuse aventure sans cesse ajournée.

 

Ce qui vaut surtout dans ce nouveau roman de Fannie Flagg (célèbre pour son best-seller autant romanesque que cinématographique, Beignets de tomates vertes – que je n’ai ni lu ni vu), c’est le personnage de Maggie, particulièrement attachant, ainsi que l’ancienne patronne et ses collègues de l’agence immobilière. Le personnage de peste de Babs Bingington ajoute au piquant de l’intrigue. Mais quand il s’agit de vendre le plus beau manoir de Birmingham, Crestview, pas question de lâcher l’affaire à la mégère. Un mélange de chick-lit et d’aventure (on a tous des cadavres dans ses placards non, au propre ou au figuré ?) pour un petit roman d’été agréable à lire, à la fin un peu mielleuse, qui n’en fera pas un grand roman, mais un bon moment. Ni plus, ni moins.

 

Cherche midi, mai 2014, 431 pages, prix : 21 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © rémi papin 2014 – Ill : © Kathykonkle / Getty Images / et éd. du Cherche-midi.

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La drôle d’idée de mon papa – Rémi Chaurand, ill. d’Alexandra Huard

24 Juillet 2014, 15:40pm

Publié par Laure

Un matin d’automne, Thelonious a un peu mal au ventre et pas du tout envie d’aller à l’école. Son papa lui offre une journée d’école buissonnière : une pause dans un café, une balade au zoo, une visite express du musée, des essayages et des achats dans un magasin de sport, avant de finir la journée en douceur avec … chut…une belle surprise pour le lecteur.

 

Un album très coloré, aux teintes surtout automnales mais aussi dans les tons de bleu, qui dit la complicité entre un père et son petit garçon, et le lien chaleureux de la famille. De l’amour et du temps pour chacun, voilà la recette de cette journée un peu magique, parenthèse dans un quotidien d’ordinaire routinier mais ce jour-là bien chamboulé (je ne vous dévoile pas tout non plus !)

 

Nathan, juin 2014, 32 pages, prix : 10 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Alexandra Huard et éd. Nathan

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Le nageur dans la mer secrète – William Kotzwinkle

23 Juillet 2014, 18:30pm

Publié par Laure

p. 47 : « Ce sont des choses qui arrivent. Je suis sûre que vous aurez plus de chance la prochaine fois. »

 

 

Traduit de l'américain par Jean-Paul Gratias

 

Texte original datant de 1975, traduit pour la première fois en français en 1998 et publié chez Actes Sud (où il existe en Babel poche aussi), cet éditeur français le republie cette année dans sa belle collection « les inépuisables », qui comme son nom l'indique, est faite pour durer. Tant sur le plan de l'objet, soigné, couverture rigide toilée, beau papier, ruban de satin, que sur le fond, un petit bijou que l'on conserve et transmet.

 

J'ai ouvert ce nageur dans la mer secrète sans savoir de quoi il parlait, sinon que la poésie du titre m'évoquait l'idée d'une grossesse. Et c'est bien de cela qu'il s'agit, d'une naissance, de la perte des eaux à … l'inattendu. Johnny (Laski tout du long du récit) accompagne sa femme Diane à la maternité pour donner naissance à ce premier bébé tant désiré, dix ans d'espoir, le jour est grand.

 

Quel beau récit que cet accouchement où les contractions adoptent le mouvement du ressac de la mer, dans la violence des vagues et l'apaisement temporaire du reflux. Il ne faut pas en dire plus, ce serait gâcher la seconde moitié du récit, sinon que c'est un texte magnifique, indémodable, d'une grande pudeur et beauté. Une sobriété toute travaillée qui rend hommage au sujet délicat de l'histoire. Un coup au cœur, marquant.

 

 

(à ne pas offrir à une femme enceinte toutefois).

 

p.27 : « La vague revient, les emportant sur une mer de souffrance, et Laski se demanda encore pourquoi la vie avait cru bon de naître dans l'univers. La beauté limpide de la nuit sur la route, lorsque toutes les étoiles semblaient les couver du regard, disparaissait maintenant sous un flot de sueur. Le plus beau visage qu'il eût jamais vu paraissait à présent bouffi, cramoisi, et disgracieux. »

 

p.37 : « Il se souvint tout à coup du bébé, du petit nageur dans la mer secrète. Il se démène, lui aussi, il se bat pour nous rejoindre, il lutte tout comme nous. »

 

Lu le 19 juillet 2014 dans le TGV entre Le Mans et la gare TGV de Haute-Picardie, perdue dans la nuit au milieu de nulle part, dans un train imprévu sur un parcours alternatif après deux heures de retard dues à un énième "accident de personne" qui traduit pudiquement un suicide. Terminé à la gare de Roissy-Charles-de-Gaulle, au croisement ....

 

 

Actes Sud, coll. Les inépuisables, mars 2014, 89 pages, prix : 13 €

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Crédit photo couverture : © Actes Sud

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L'homme-horloge - Béatrice Hammer

13 Juillet 2014, 20:41pm

Publié par Laure

Un recueil de 7 nouvelles faites des petits riens de la vie mais à l'analyse sensible et juste quand il s'agit de sonder l'âme et le cœur. Parfois dérangeantes (l'incestueuse intitulée « Claude « ), souvent un peu amères, elles démontrent que rien n'est jamais aussi simple qu'on l'imagine. Paradoxalement, c'est sans doute la nouvelle centrale, qui donne son titre au recueil, la plus longue sans doute aussi, que j'ai le moins aimée. Même si elle interroge aussi la création puisqu'il y est question d'un écrivain, à travers son observation de son voisin « réglé comme une horloge ».

J'ai beaucoup aimé le ton de ces histoires d'amour au final pas si banales !

 

Mercure de France, mars 2006 (oui parfois je lis des vieux trucs), 176 pages, prix : 13,20 €

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Crédit photo couverture : © éd. Mercure de France

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