Les jardins d'Hélène

Novembre 2017 en couvertures ...

1 Décembre 2017, 15:35pm

Publié par Laure

En novembre, j'ai lu :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En novembre, j'ai vu :

 

 

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Quelques jours à vivre – Xavier Bétaucourt, Olivier Perret

1 Décembre 2017, 15:13pm

Publié par Laure

Scénario de Xavier Bétaucourt, illustrations d’Olivier Perret

 

Juliette, infirmière, commence son stage dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Victor Provo de Roubaix, la ville la plus pauvre de France. Entre isolement, précarité, illettrisme, ruptures familiales et sociales, les gens ne soignent pas ou bien trop tard. En 2011, un médecin affirmait que l’espérance de vie de ses patients était comparable à celle des Soudanais, c’est-à-dire 56 ans !

 

Le lecteur est témoin de la vie du service, partagée par les différents personnels soignants et les malades en fin de vie, qui y séjournent en moyenne moins de dix jours.

 

Le récit oscille entre témoignage et mise en scène plus fictionnelle, mais toujours sonne juste, avec pudeur et respect. Ces gens-là aiment leur métier et l’exercent avec humanité. Les malades reflètent la complexité de cette période difficile.

 

L’ouvrage partage aussi des informations documentaires intéressantes et des rituels d’autres pays quant à la mort ou la fin de vie.

 

Le dessin est doux, aquarelles de nuances de gris, le trait est fin.

 

Très bel ouvrage pour qui s’intéresse au sujet, à mi-chemin entre le documentaire et le récit de fiction.

 

Quelques planches commentées : un article de télérama

 

 

 

Editions Delcourt, collection Encrages, septembre 2017, 125 pages, prix : 14,95 €, ISBN : 978-2-7560-8226-4

 

 

Crédit photo couverture : © Olivier Perret et éd. Delcourt

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Gabriële - Anne et Claire Berest

12 Novembre 2017, 15:27pm

Publié par Laure

Anne et Claire Berest dressent le portrait de leur arrière-grand-mère, Gabriële Buffet, dont elles ont appris l’existence tardivement. Gabriële Buffet était une théoricienne de l’art visionnaire, la femme de Francis Picabia, la maitresse de Marcel Duchamp, et l’amie intime de Guillaume Apollinaire.

 

Le récit couvre essentiellement les années 1908-1919 et éclaire la personnalité de cette femme exceptionnelle, tant par son intelligence artistique que par son féminisme avant-gardiste et son dévouement sans faille à son mari tout aussi particulier, et ce sans jamais se départir de sa liberté de pensée.

 

Je suis entrée dans ce livre à reculons, pensant que le sujet et la période ne m’intéressaient pas du tout, et j’y suis retournée avec curiosité, le récit des sœurs Berest se révélant littéralement passionnant. La fluidité de la narration fait qu’il se lit comme un roman. La création de mouvements artistiques, le monde de l’art, les relations étroites avec de grands artistes comme Duchamp et Apollinaire, le mode de vie souvent « hors du monde » de ces protagonistes, notamment pendant la guerre, rendent leur approche fascinante.

 

En filigrane, le rapport de Gabriële à la maternité, alors qu’elle eut 4 enfants, est surprenant. Elle était tout entière à son mari, même quand celui-ci fréquentait ouvertement d’autres femmes, à son homme et à son art.

 

Un seul regret peut-être, celui de ne pas avoir inséré une iconographie dans le livre, afin de mieux se représenter les œuvres citées sans aller voir sur Internet en parallèle, alors que les nombreuses notes référant au travail de recherche sont (à mon goût) inutiles pour le lecteur lambda.

 

 

Une découverte culturelle passionnante.

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018.

 

 

 

 

p. 389 : « Gabriële et Francis, même si cela peut paraître étonnant, sont plus liés que jamais. Picabia ne cache absolument rien à son épouse. Et il s’en remet à elle. Elle est son double, sa famille, sa complice. Même s’ils décidaient de ne plus vivre ensemble, cela ne changerait rien. Ils sont liés, comme deux flammes jumelles, à la vie, à la mort.

Tous les jours, elle va marcher, c’est son salut. Cette femme si cérébrale devient sensuelle au contact des pins, des lacs et des chemins enneigés, comme si cette nature dure et accueillante lui permettait d’être tout à fait elle-même, de s’abandonner un peu. »

 

 

 

 

Stock, août 2017, 440 pages, prix : 21,50 €, ISBN : 978-2-234-08032-4

 

 

 

Crédit photo couverture : © Alexandre Guirkinger et éd. Stock

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100 % Bio : Leonardo – Cécile Alix (ill. de Leslie Plée)

3 Novembre 2017, 16:32pm

Publié par Laure

Décidément il y a du bon chez Poulpe Fictions ! Je ne suis qu’à ma deuxième lecture chez ce nouvel éditeur, et après Tarzan poney méchant, je me suis régalée avec Leonardo. Et franchement, je ne pensais pas lire un jour une biographie de Léonard de Vinci destinée à la jeunesse !

 

100 % bio, c’est la chaine Youtube (fictive) de Mélissa, 12 ans, complètement fan de Léonard de Vinci. Par Bio, il faut entendre Biographique, pas Biologique, hein ! Est-ce le premier tome d’une série ?

 

J’ai adoré le ton choisi par l’auteur (et exprimé par Mélissa), un humour qui mêle vocabulaire d’aujourd’hui, langage familier et informations sérieuses.

 

La complémentarité avec les illustrations est parfaite : elles aèrent la lecture, l’enrichissent, et apportent souvent une note d’humour complémentaire. On y trouve des dessins de Leslie Plée mais aussi des reproductions d’œuvres de Vinci (toutes citées en fin d’ouvrage)

 

On peut si on le souhaite accéder à des bonus notamment vidéo sur le site de l’éditeur, je n’ai pas voulu interrompre ma lecture mais j’y ai fait un tour après coup : c’est riche et complet !

 

Non seulement j’ai appris plein de choses notamment sur l’enfance de Leonard de Vinci et son apprentissage (quel génie !) mais j’y ai pris du plaisir : la mise en page est travaillée, l’interlignage haut que j’avais déjà souligné dans un précédent titre facilite la lecture, le jeu sur les polices de caractère et leur taille est travaillé, que du bon !

 

Et on notera au passage le clin d’œil qui s’adresse au lecteur (ou à son parent ?) : il n’y a pas que des youtubeuses beauté et des lolcats sur le net, on peut aussi faire des choses intelligentes sur Youtube ! Tout cela par le biais de la fiction qui tient sur un bon vieux roman papier, c’est malin non ?

 

Je conseille à 100 % !

 

p. 107 : "Leo, c'est le Georges Lucas du Quattrocento"

 

(Merci à l’auteur qui m’a dédicacé l’ouvrage et est sans doute à l’origine de son arrivée dans ma boite aux lettres, à vrai dire je n’ai remarqué la dédicace qu’à sa lecture, alors que je l’avais reçu depuis longtemps. Et ce n’est pas pour cette raison que j’en parle, mais bien parce que je l’ai trouvé vraiment sympa !)

 

Les 18 premières pages de l’ouvrage à feuilleter : ici

 

 

 

Poulpe Fictions, octobre 2017, 237 pages, prix : 11,95 €, ISBN  978-2-37774-2015-5

 

 

Crédit photo couverture : © Leslie Plée et éd. Poulpe fictions

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Octobre en couvertures ...

1 Novembre 2017, 07:54am

Publié par Laure

En octobre j'ai lu :

(couvertures cliquables quand elles renvoient à un billet)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En octobre j'ai vu :

 

 

 

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Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # octobre 2017)

31 Octobre 2017, 13:27pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # octobre 2017)

13 produits terminés ce mois-ci, enfin presque, je jette 2 rouges à lèvres vraiment très vieux et dont les couleurs et le rendu ne me correspondent plus vraiment ...

 

 

 

- Une nouveauté gel douche chez Yves Rocher : le baume lavant réconfortant au beurre de karité pour peaux extra-sèches, en tube de 200 ml, 7 € au prix "tarif livre vert" mais il y a toujours des promos pour l'avoir à moins 50 % (sinon c'est trop cher) : un bon gel douche d'hiver, surgras, au beurre de karité, texture épaisse mais qui se rince bien (a tendance quand même à laisser des amas gras dans le siphon), qui permet de zapper la phase lait pour le corps.

Un bémol sur le tube, il est très difficile de le vider jusqu'au bout, il ne faut pas hésiter à le couper en deux avec une paire de ciseaux pour récupérer encore de quoi faire 4 à 5 douches, et éviter ainsi le gaspillage. Se finit assez vite car on a tendance à en mettre beaucoup.

Néanmoins je rachèterai à prix promo.

 

 

 

 

- Le soin toilette intime extra-doux de Rogé Cavaillès : je rachète le même depuis des années, en flacon de 500 ml que je transvase dans un flacon pompe plus petit et plus pratique à doser sous la douche avec la pompe. Un incontournable de parapharmacie auquel je n'ai rien à reprocher.

 

 

 

 

 

- Le gommage végétal pour le corps d'Yves Rocher, au noyaux d'abricot : 9,90 € le tube de 150 ml, avec régulièrement des promos à - 50%. Je l'aime bien : grains que l'on sent bien mais qui n'irritent pas la peau, la laissent douce, c'est un bon classique que je rachète régulièrement.

 

 

 

 

- Le déo Sanex dans la gamme Natur Protect, pour peaux normales (le vert), à la pierre d'alun. Idem, c'est devenu mon incontournable, efficace et qui n'asphyxie pas trop l'air dans la salle de bain le matin. A shopper en lots lors des promos des supermarchés. Existe en bille moins encombrant mais au final je préfère l'atomiseur qui permet de s'habiller directement sans risque de traces sur les vêtements. Je rachète.

 

 

 

- Caféi Scuplt, de Linéance, effaceur de cellulite incrustée (rien que ça), avec 20 % d'un complexe bi-caféine (?). Produit reçu pour test (je n'achète plus ce genre de produit ou alors à prix mini dans des chaines type Stokomani) : on ne va pas se leurrer, on ne perd pas un centimètre et encore moins des grammes ou des kilos, mais on peut avoir un effet légèrement tenseur sur la peau, ou un aspect plus régulier.

Le gel pénètre vite, ne colle pas, et ne dessèche pas trop la peau. Agréable à utiliser, mais comme souvent, on a la flemme d'être très régulière (idéalement 2 fois par jour, on passe vite à une fois par semaine quand on a le temps !)

Conseillé en cure pour cellulite rebelle, bah, il est pas trop cher (prix conseillé : 14,95 € mais on le trouve à 7,50 sur amazon). Mais je ne suis pas sûre de le racheter non plus. Et puis c'est quoi cette nouvelle contenance : 180 ml ? Je pensais avoir un tube de 200 ml, ah bah non, vas-y noie le poisson !

 

 

 

- Super Gelée démaquillante yeux à l'extrait de bleuet, Sephora collection : j'aime la texture gélifiée et rafraichissante, en flacon pompe, elle est hélas un peu chère (6,95 € les 125 ml), à voir pendant les soldes de la marque éventuellement, mais ça reste un bon produit. Je rachète de temps en temps. Efficace sur un maquillage léger.

 

 

 

- Lait démaquillant ultra-fondant, visage & yeux, à l'huile de macadamia, Sephora collection. Je l'ai eu en flacon pompe, le voici en format voyage en tube de 50 ml. Je n'en suis pas fan, je crois que c'est surtout le parfum que je n'aime pas trop, sinon le produit en soi n'est pas mal. Je ne rachèterai pas, surtout pour le manque de plaisir à l'utilisation. J'évite de l'utiliser sur les yeux car il peut picoter.

 

 

- Lait corps voile hydratant à la rose trémière, dans la gamme Ile de Ré, de la marque Léa Nature. Reçu en coffret cadeau taille voyage avec d'autres produits de la gamme, il est agréable, au parfum assez léger, pénètre bien, a une compo clean : 98 % d'origine naturelle (pas de mention bio), reverse 1% de son chiffre d'affaires aux associations environnementales de l'île de Ré. Produit plaisir mais le format est peu pratique et on ne réussit pas à terminer complètement le flacon, le produit n'est pas assez liquide pour sortir jusqu'au bout. Je ne rachèterai pas. (Mais il est actuellement en promo à -30% sur le site de la marque, à 17,33 € le flacon de 400 ml, ce qui est raisonnable pour la qualité du produit).

 

 

 

 

 

- Lifting buste, Yves Rocher, flacon-pompe de 100 ml, 29 € (souvent à moitié prix, trop cher sinon !) : à  l'extrait de Centella Asiatica aux propriétés . 0% huile minérale, colorant, paraben
Contient plus de 91% d'ingrédients d'origine naturelle. Cette nouvelle formule est un peu plus huileuse que la précédente me semble-t-il, mais pénètre bien. zéro effet visible, il faut se dire que c'est sur le long terme ? N'importe quel soin corps raffermissant et hydratant ne fait-il pas la même chose ? Bref... pas convaincue, même s'il m'est arrivé de le racheter régulièrement. Mais je suis moins emballée par la nouvelle formule, soit disant plus efficace d'après les conseillères en boutique. Difficile d'utiliser le produit jusqu'au bout du fait de sa présentation.

 

 

 

- Un fond de teint de la gamme Instant Anti-Age de Gemey Maybelline, Le Lifteur, avec base retexturisante intégrée, coloris 30 sable. Il n'est plus commercialisé, dommage car j'avais enfin trouvé un produit qui ne me fait pas briller tout de suite, qui a pile la couleur de ma peau, et qui la redensifie, en, tout cas donne un bel effet "ma peau naturelle en mieux". La formule se présentait en spirale dans le tube, moitié formule transparente, moitié fond de teint. Je ne rachèterai pas, mais seulement parce que je ne le vois plus en magasin. Il existe une autre formule (L'effaceur) dans la gamme mais je n'aime pas le principe de l'applicateur mousse.

 

 

 

 

- Eau de soin SPF 30, hydrabio de Bioderma : une brume hydratante anti-uv, révolutionnaire à sa sortie, copiée depuis, puisqu'on pouvait enfin appliquer un solaire léger non gras par-dessus le maquillage. Idéal en ville ou en terrasse à l'heure du déjeuner avant de retourner travailler. J'en avais fait un stock de plusieurs flacons à l'époque, j'ai trouvé mieux depuis, mais je l'apprécie.

 

 

 

 

- Et pour finir, deux rouges à lèvres qui ne sont pas terminés, mais qui sont très très vieux et qui en me correspondent plus. Tous deux ont une texture satinée/brillante légèrement nacrée :

Givenchy, rouge interdit shine, teinte 01 sweet shine,

Gemey Maybelline, teinte ice tea 23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

bye bye, je ne les rachète pas, ils n'existent peut-être même plus d'ailleurs !

 

 

C'est fini pour ce mois-ci :-)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nomi-Nomi dans ma ville (Noémie Brosset)

31 Octobre 2017, 11:29am

Publié par Laure

14 chansons pour enfants qui mettent la ville de Paris à l’honneur, mais il y en aussi sur le jeu, la gourmandise, la nature…

 

Le Cd tournera en boucle : c’est doux, pétillant, léger, pêchu, Nomi-Nomi (Noémie Brosset) a une belle voix claire, elle a écrit les paroles et les musiques de cet album.

 

Un esprit nouvelle scène, j’adore la chanson de « la sorcière du cinquième. »

 

Dommage peut-être que l’album s’ouvre sur un bruit de klaxon pénible, c’est un peu brutal et surprenant (oui c’est la ville !)

 

L’une des chansons a été créée avec des élèves de CM2 dans un atelier « Fabrique à chansons » mené par la Sacem et l’Education Nationale.

 

Le support album papier permet d’avoir les paroles et de retrouver les belles illustrations d’Aurélie Guillerey dont on reconnait vite le trait et les couleurs quand on connait quelques-uns de ses albums.

 

Les chansons peuvent être téléchargées facilement en MP3 à l’URL imprimée sur la 4ème de couv.

 

 

 

Nathan, octobre 2017, 30 pages + 1CD, prix : 13.90 €, ISBN :978-2-09-257485-0

 

 

 

Crédit photo couverture : © Aurélie Guillerey et éd. Nathan

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La tête et le cou – Maureen Demidoff

30 Octobre 2017, 10:16am

Publié par Laure

sous-titre :  Histoires de femmes russes

 

Voici un ouvrage dont je n’aurais jamais entendu parler et vers lequel je ne serais jamais allée sans le Grand Prix des Lectrices de ELLE, et ce fut une belle découverte, intéressante.

 

A travers des témoignages de femmes russes de trois générations différentes, c’est l’histoire de la Russie et du modèle social et familial ainsi que du rapport homme / femme qui se dévoile. L’approche est simple et n’a pas le côté roboratif que pourrait avoir un livre d’Histoire. Si j’avais quelques idées de l’Union soviétique et de la Russie de Poutine, je méconnaissais totalement la période de transition des années 1991-2000, et par la « petite histoire » de ces femmes, j’en ai appris davantage.

 

On peut regretter peut-être un manque de lien entre les différents témoignages ; le dernier texte d’un homme psychanalyste et le rappel historique d’Hélène Yvert-Jalu en postface complètent utilement l’ouvrage.

 

Une curiosité « imposée » qui s’est révélée intéressante et qui donne envie d’en découvrir plus sur ce vaste pays dont les éditions des Syrtes semblent spécialistes.

 

p. 33 « Les Romains disaient que l’homme est la tête et que la femme est le cou. La tête ne bouge que grâce au cou qui la commande, et ne regarde que la direction que le cou indique. C’est un proverbe largement répandu en Russie que nous utilisons beaucoup ». (Témoignage de Ludmila)

 

p. 43 : « Les hommes, je les aimais intelligents, cultivés, et surtout aimant les livres. Un homme qui n’aime pas lire ne peut pas être intéressant. Une bête de somme, rien de plus.

J’ai toujours beaucoup lu. Les livres représentaient pour moi un espace de liberté fantastique, mon esprit s’envolait au fil des pages vers des univers ignorés. » (Témoignage de Tatiana)

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018

 

 

 

Editions des Syrtes, août 2017, 213 pages, prix : 15 €, ISBN : 978-2-940523-56-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Alexander Petrosyan et éd. des Syrtes.

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Inavouable – Zygmunt Miloszewski

29 Octobre 2017, 20:34pm

Publié par Laure

Traduit du polonais par Kamil Barbarski.

 

Un polar polonais traduit en France (ce n’est pas si courant) qui s’avère une somme sur la spoliation des œuvres d’art pendant la seconde guerre mondiale, et leur tentative de récupération de nos jours, de la Pologne aux États-Unis en passant par la Suède, avec en toile de fond un secret politique qui bouleverserait l'Histoire.

 

L’ensemble est dense, foisonnant, trop sans doute.

 

J’ai beaucoup aimé les 300 premières pages, même si l’entrecroisement des fils de l’intrigue est long à venir, j’ai beaucoup aimé la fin aussi, hélas j’ai trouvé bien longues les 200 pages centrales, trop digressives, ennuyeuses, fades. Le nombre important de personnages, la complexité des personnages m’a parfois égarée (je ne suis pas habituée des romans d’espionnage et contre-espionnage), l’auteur s’est peut-être montré trop ambitieux, et j’ai décroché au moment où les aventures des personnages deviennent surréalistes, façon équipe de « Mission impossible ».

 

Un ensemble inégal, qui fait baisser mon appréciation de ce roman, qui aurait gagné à un peu plus de sobriété.

 

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018

 

 

 

 

Fleuve noir, septembre 2017, 593 pages, prix : 22,90 €, ISBN : 978-2-265-11623-8

 

 

 

 

Crédit photo couverture : © Frédéric Tacer et éd. Fleuve noir.

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Le kididoc de la mythologie – Sylvie Baussier, ill. de Didier Balicevic

25 Octobre 2017, 08:29am

Publié par Laure

La mythologie fascine toujours les enfants, et les kididoc cartonnent avec leurs animations et pop-up : allions les deux !

 

J’ai un doute toutefois sur l’âge des enfants visés : même si le texte reste simple et plutôt zapping (de courts encarts, paragraphes de 4 à 5 lignes, qui passent du coq à l’âne), le contenu n’est-il pas trop difficile pour les petits curieux ? Il faut bien avouer qu’on s’y perd, je n’ai découvert qu’à la toute fin l’arbre généalogique de Zeus qui permet de réorganiser un peu visuellement les nombreux dieux !

 

Et si l’enfant est un peu plus grand (7/9 ans), ne trouvera-t-il pas trop enfantins les dessins ? Mignons certes, mais que je trouve plus adaptés à des petits de 3/5 ans.

 

Bref je suis sceptique sur l’ensemble, je préfère sur le sujet les histoires courtes s’attachant à un seul sujet, tels que les petits romans de la collection histoires de la mythologie, ou en kididoc, celui sur le retour d’Ulysse.

 

La mythologie pour les maternelles, c’est pas facile à mettre en oeuvre ! 😊

 

 

Nathan, octobre 2017, 33 pages, prix : 16,95 €, ISBN : 978-2-09-257110-1

 

 

 

Crédit photo couverture : © Diider Balicevic et éd. Nathan

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