Les jardins d'Hélène

Un mercredi ordinaire à la bibliothèque

26 Septembre 2007, 19:28pm

Publié par Laure

Il faut l'écrire pour le croire. 
Un mercredi chargé comme dans toutes les (bonnes) bibliothèques.... Du monde partout, des gosses insupportables, des sympas aussi, des adultes exigeants et pas toujours aimables... Je réponds au téléphone. La dame m'explique : "bonjour, je crois que mes filles sont chez vous en ce moment. Ou plutôt non, je suis SÛRE qu'elles sont chez vous. Elles s'appellent X truc et Y machin, vous pouvez leur dire de rentrer à la maison tout de suite s'il vous plaît, parce que je crois qu'il va pleuvoir, et je voudrais pas qu'elles soient mouillées". Alors que je fais déjà deux ou trois trucs en même temps, je me charge de renvoyer les gamines chez elles. Celles-là même qui choisissent leurs livres, les font enregistrer au prêt puis changent trois fois d'avis, en rendent un, en reprennent deux autres, rechangent, et jouent avec ma patience. Est-ce vraiment mon boulot, d'éviter à une mère de s'occuper de ses gosses ?
Il y a aussi l'instit qui veut tel type d'ouvrage et qui ne trouvant pas (ils sont tous empruntés), répète moult fois qu'il serait bien que j'en achète. Je lui explique toutes les raisons qui font que je n'en achèterai pas davantage, elle me répond que "oui quand même, je vous suggère d'en acheter". Ben voyons. Oui je sais les budgets de l'éducation nationale, blabla, et alors, vous croyez que les nôtres sont mieux ? Oui je me prends le chou souvent avec les instits, mais je précise qu'il y en a de très gentils, à qui je réussis à fournir  des livres, et même avec qui je travaille avec plaisir. Tout est sans doute dans la façon de demander. 

Allez c'est pas tout ça, faut faire le sac de piscine de Mosquito :-))

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C'est l'amour que nous ne comprenons pas - Bart Moeyaert

26 Septembre 2007, 16:49pm

Publié par Laure

Traduit du néerlandais par Daniel Cunin

 amour-moeyaert.jpg

Relisez le titre du livre, et j’ai envie de dire, moi c’est le livre que je ne comprends pas. Un style très particulier pour ce roman où l’on ne sait pas très bien ce qui se passe, 3 enfants sont dans une voiture avec leur mère, l’un conduit (donc on comprend qu’il est grand, mais pas tout de suite) et il y a un Polonais avec eux, avec un chien. On ne sait pas qui c’est. Ça sent le souffre, est-il l’amant de la mère et aussi celui, non souhaité, du grand frère ? On titube, on cherche, on revient en arrière, ce n’est pas clair. Ça m’agace tout bonnement, l’impression de ne rien comprendre à ce que je lis. Pourtant j’aime les styles épurés et elliptiques, mais là c’est autre chose, énigmatique et déroutant. Heureusement il y a la quatrième de couv pour comprendre (sinon je vous assure que je ne comprenais pas !) et la bonne critique de Ricochet pour m’éclairer un peu plus.

Las, je jette l’éponge, Bordzek, Bootsman et les autres (puisqu’il paraît que ce sont les amants de la mère) m’ennuient. Lecture abandonnée à la page 67 sur 151. Bon éditeur pourtant, bonne collection, mais on ne gagne pas forcément à tous les coups !

 

Pour en savoir plus : sur l’auteur et ses écrits 

 

Ed. du Rouergue, coll. DoADo, oct. 2005, 151 pages, prix : 8,50 €

Ma note : 2/5

Crédit photo couverture : éd. du Rouergue et Amazon.fr

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La boucherie des amants - Gaetano Bolan

25 Septembre 2007, 13:36pm

Publié par Laure

boucherie-des-amants.jpg Tom est un petit garçon aveugle et orphelin de mère, décédée à sa naissance. Il vit seul avec son père, propriétaire d’une boucherie de quartier dans une petite ville du Chili.

« L’enfant avait un cœur pur et il regardait la nuit », tel est l’incipit du livre, qui donne le ton poétique du récit. Dolores, l’institutrice de Tom, entre à petits pas dans la vie de son père, et ces deux-là vont s’aimer tout naturellement. Mais derrière cette jolie fable se cache la terreur de la dictature de Pinochet, et conduit le récit à un dénouement tragique. Il  n’est pas bon être révolutionnaire sous le totalitarisme….

Un premier roman chilien passé inaperçu chez un tout petit éditeur, qui dénonce en arrière plan toutes les abominations du monde. Un petit livre salvateur, soufflant le vent de liberté, joliment écrit, piquant d’humour et d’amour, malgré tout !

L’avis de Sylire : !

La Dragonne, nov. 2005, 81 pages, prix : 13,50 €

Ma note : 4/5

 

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Au jeu des bibliothèques...

20 Septembre 2007, 13:45pm

Publié par Laure

organisé par Flo, je n'ai pas pu participer, car tous les livres étaient déjà en cartons : trop tard pour les photographier ! et quand j'ai voulu deviner à qui appartenaient celles des autres: trop tard, tout était trouvé le jour même ou le lendemain !
Les cartons sont loin d'être tous vides, mais les livres ont retrouvé leurs étagères (merci aux collègues et amis qui ont porté des dizaines de cartons, et en particulier à celui qui a osé suggérer que j'avais plus de livres que de vaisselle !)

En images : 

la bibliothèque du séjour. Curieuse photo où dans le reflet des portes vitrées on voit le linge qui traîne sur la table, et les bibliothèques du mur d'en face ! Cette bibliothèque contient des albums photos, des livres de cuisine, et des livres qui me sont chers parce qu'ils ont accompagné mon parcours personnel, et quelques BD jadis à l'homme aujourd'hui aux enfants. Chez nous, la BD est un livre qui s'emprunte, qu'on achète rarement. (voilà pourquoi il y en a peu).
bibli-perso-001.jpg

la bibliothèque du séjour (bis) : dans l'ancienne maison, elle était sur la mezzanine de l'étage. N'ayant plus cette possibilité, elle a migré dans la pièce à vivre. Celle de droite est particulièrement réservée aux enfants, à qui j'ai déjà squatté les 3 premières étagères.
bibli-perso-002.jpg

la bibliothèque de la chambre : dans l'ancienne maison elle occupait le bureau. Cette pièce n'existant plus dans la nouvelle maison, elle réduit le volume de ma chambre. Les espaces vides seront remplis par ma paperasserie administrative et autres courriers. La case du bas contient des pilons de bibliothèque en attente de lecture. D'ailleurs les 3/4 de ces bibliothèques attendent que je leur tende les bras, et comme je suis gravement atteinte, je choisis plutôt au travail ou chez les copines !

bibli-perso-003.jpg

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Bon, si l'ordi le dit....

10 Septembre 2007, 18:00pm

Publié par Laure

ça traînaille sur les blogs et d'après le test (en anglais), je serais rose...


What color is your soul painted?

Pink

Your soul is painted the color pink, which embodies the characteristics of love, friendship, compassion, femininity, relaxation, ability to overcome evil, honor, morality, general success, gratitude, appreciation, admiration, sympathy, health, and marriage. Pink falls under the element of Air, and is symbolic of gentle emotions and of emotional unions.

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Le treizième conte - Diane Setterfield

9 Septembre 2007, 12:29pm

Publié par Laure

treizi--me-conte.jpgMargaret Lea vit entourée de livres anciens dans la boutique de son père, et accessoirement, écrit des biographies d’auteurs. C’est à ce titre qu’elle est contactée par Vida Winter, écrivain célèbre, pour rédiger sa biographie et lever enfin le voile sur sa vie aussi romanesque que fantasmée. Attirée par l’édition rare d’un de ses titres dans lequel manque « le treizième conte », elle se rend au manoir de l’écrivain.

S’ouvre alors une plongée dans un splendide roman à tiroirs, où les secrets de famille se révèlent les uns après les autres, laissant naître de sombres histoires de fantômes, de sœurs jumelles, d’amours troubles et de morts douteuses. Si vous aimez les manoirs anglais, les romans du XIXème tels ceux de Wilkie Collins et des sœurs Brontë, alors vous adorerez ce roman. Formidable déclaration d’amour à la littérature et aux romanciers anglais du XIXème (l’ouvrage est truffé de références qui donnent envie de les relire, notamment Jane Eyre qui apparaît comme un leitmotiv et joue un rôle dans l’intrigue), on a du mal à croire que l’auteur est tout à fait contemporaine (première parution en anglais en 2006) et qu’il s’agit en outre de son premier roman, tant on plonge les yeux grands ouverts et le cœur battant dans cette atmosphère très british d’un siècle passé. Un chef d’œuvre.

 

J’ai adoré :

Cet extrait p.290 : « Vous souffrez du mal qui affecte généralement les femmes à l’imagination romanesque. Au nombre des symptômes, on peut citer les évanouissements, la fatigue, la perte d’appétit, la dépression. On serait tenté d’attribuer la crise à une sortie sous une pluie glacée sans protection imperméable adéquate, mais il est probable que, à un autre niveau, plus profond, c’est un choc émotionnel qui en est la cause. Toutefois, contrairement aux héroïnes de vos romans préférés, votre constitution n’a pas été affaiblie par les conditions de vie difficiles des siècles précédents. Pas de tuberculose, pas de polio dans l’enfance, pas d’environnement insalubre. Vous survivrez. […] Le traitement n’a rien de compliqué : mangez, reposez-vous et prenez ceci, … dit-il en écrivant trois lignes sur son bloc, avant d’arracher la page et de la poser sur ma table de chevet, et la fatigue et la sensation de faiblesse auront disparu en quelques jours. […]

Je consultai l’ordonnance. D’une écriture vigoureuse, il avait inscrit : Sir Arthur Conan Doyle, Les aventures de Sherlock Holmes. Prendre dix pages, deux fois par jour, jusqu’à épuisement du stock. »

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre. 3 romans étaient en lice : Mal de pierres de Milena Agus (que j'avais déjà lu) et 52 ou la seconde vie, de Geneviève Brisac. Les lectrices ont élu Mal de pierres, qui est certes un très bon roman, mais j'ai préféré pour ma part ce treizième conte, que je trouve plus ambitieux.

Plon, janv. 2007, 394 pages, prix : 21 €

Ma note : 4,5/5

Note barème Elle : 18/20 (de 18 à 20 : très bien)
Crédit photo couverture : éd. Plon et Amazon.fr

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52 ou la seconde vie - Geneviève Brisac

9 Septembre 2007, 11:48am

Publié par Laure

52-ou-la-seconde-vie.jpgPeut-être n’étais-je pas dans une bonne période pour lire ce livre, mais il n’a pas fonctionné pour moi. Je l’ai fini, avec peine, « zappant » quelques textes sur la fin que j’ai lus en diagonale tant je m’ennuyais ferme. Pourtant, c’est un projet ambitieux et intéressant que ce livre de Geneviève Brisac : 52 textes courts, un par semaine si l’on veut, qui nous offrent des regards sur la vie, comme cela, sans vraiment d’histoires, plutôt des perceptions. On y retrouve également les personnages des autres romans de l’auteur, mais je ne suis pas suffisamment connaisseuse pour les reconnaître. J’ai aimé cette idée annoncée par la citation de Virginia Woolf en exergue : « Observez perpétuellement, observez l’inquiétude, la déconvenue, la venue de l’âge, la bêtise, vos propres abattements, mettez sur le papier cette seconde vie qui inlassablement se déroule derrière la vie officielle, mélangez ce qui fait rire et ce qui fait pleurer. Inventez de nouvelles formes, plus légères, plus durables. » J’ai aimé ce principe d’observation, mais voilà, bien des textes m’ont semblé creux, n’offrant pour moi aucune résonance. Et pourquoi roman ? Pour l’unité du projet sans doute, mais je reste plutôt sur « recueil de nouvelles », ce roman n’offrant pas pour moi une histoire, mais trop d’esquisses non reliées. Dommage.

 

Cet extrait, tout de même, p. 131-132 : « Le roman se bat contre le temps, titan contre titan, la nouvelle est écrite en apnée. Mystique et doute s’y entremêlent. Il s’agit d’attraper la vie. »

Et un  bon gros roman qui attraperait la vie ?

 

 Les avis de Florinette, Clarabel et Cathulu...

 
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre. 3 romans étaient en lice : Mal de pierres de Milena Agus (que j'avais déjà lu) et le treizième conte, de Diane Setterfield. Les lectrices ont élu Mal de pierres, qui est certes un très bon roman, mais j'ai préféré pour ma part le treizième conte, que je trouve plus ambitieux.

 

Ed. de l’Olivier, fév. 2007 ; 337 pages, prix : 20 €

Ma note : 2,5/5
Crédit photo couverture : éd. de l'Olivier et Amazon.fr

 

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Caïn et Adèle - Régis Descott

7 Septembre 2007, 20:56pm

Publié par Laure

 

cain-et-adele.jpgSuzanne Lohmann est médecin psychiatre, mère de deux filles, et son mari décédé a été victime d’un tueur en série qu’elle a aidé à faire arrêter en dressant son profil psychologique. Ce dernier s’évade tandis que de nouveaux meurtres en série ont lieu, qu’une nouvelle et étrange patiente, Adèle, fréquente le cabinet de Suzanne, et que cette dernière tombe amoureuse d’un inconnu qui l’a renversée en voiture, Abel…

Un thriller dense et touffu, diablement efficace puisqu’il nous tient en haleine jusqu’au bout. Les dernières pages ont même joué avec mes nerfs de lectrice : impossible à lâcher. Les habitués du genre auront peut-être vite compris les ressorts de l’intrigue, mais ça reste néanmoins une lecture très agréable et prenante. Et à ma grande surprise, l’auteur est français, alors que je m’attendais à un thriller américain.

 

Pour un très bon résumé (avec avis enthousiaste), voir chez Clarabel !
Lu début août dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre, avec l'autre polar proposé : la 37 ème heure de Jodi Compton.
 

JC Lattès, fév. 2007, 327 pages, prix : 18 €

Ma note : 4/5 

Barème Elle : 16/20 (de 15 à 17 : Bien)

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La 37 ème heure - Jodi Compton

7 Septembre 2007, 20:44pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Jean Esch

 

37eme-heure.jpgSarah Pribek est agent de police à Minneapolis ; où elle travaille au service des personnes disparues. Son mari Shiloh, policier également, est en partance pour Quantico où il va suivre une formation pour entrer au FBI. Entre sa collègue et amie en arrêt maladie depuis le viol et meurtre de sa fille et le sauvetage in extremis d’une jeune fille suicidaire, Sarah tarde à réaliser que son mari a bel et bien disparu. Il n’est jamais arrivé en Virginie pour son stage. Or chacun sait dans ce métier que les 36 premières heures sont capitales pour retrouver une personne disparue… Mais alors pourquoi Sarah attend-elle plus de 48h avant de lancer les recherches ? Déjà le titre ne tient plus ! (Et par là même le postulat du roman.)

J’avoue que j’ai peiné à lire ce livre et je me suis vraiment forcée à le finir. Lent, long et poussif, il ne s’y passe pas grand-chose. Pas de suspense, pas d’angoisse, juste le récit d’un quotidien longuement délayé. Seules les 60 dernières pages relèvent un peu l’ensemble, avec une fin totalement inattendue et à contre-courant d’un roman policier habituel. Une fin très discutable d’un point de vue déontologique d’ailleurs, mais ce premier roman est aussi le premier d’une série avec l’enquêtrice Sarah Pribek, aussi la fin pas totalement fermée laisse-t-elle envisager une suite à la vie personnelle de l’héroïne.

Peu convaincue, je m’en tiendrai à ce seul premier volume, bien loin de l’idée que je me fais d’un policier rythmé et efficace.

Lu fin juillet dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle pour le jury de septembre, ce polar nous était proposé avec celui de Régis Descott, Caïn et Adèle. Mon choix n'a pas été majoritairement partagé puisque c'est la 37 ème heure qui a été retenue par les lectrices. 

Ed. des deux terres, mars 2007, 315 pages, prix : 21,50 €
Ma note : 2/5
Barème Elle : 8/20 (de 8 à 10 : passable)

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Edith Thomas, passionnément résistante - Dorothy Kaufmann

6 Septembre 2007, 05:30am

Publié par Laure

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2008 pour le jury de septembre. La synthèse étant parue dans le Elle de cette semaine (n° du 3 septembre), je m'autorise à mettre à présent mon commentaire en ligne. Le prix Elle dispose d'un barême de notes précis et obligatoire. Cette biographie  a remportée les suffrages des lectrices du jury de septembre au détriment de l'autre document proposé, Pour l'amour d'un guerrier.

Arrêté à la page 90 (sur 266)
Note barème Elle : 14/20

 

passionnement-resistante.jpgParler de ce livre m’est délicat. Je ne suis pas allée au bout. Le temps qui passe trop vite (et m’empêcherait de rendre mon commentaire à l’heure) est une mauvaise excuse. Voilà, je crois tout simplement que ce livre n’est pas « grand public », mais qu’il intéressera bien davantage un public spécialisé, universitaire, littéraire ou historien, ou mieux encore, tout passionné d’histoire littéraire.

Difficile de mettre une note à un ouvrage qui en mérite certainement une excellente tant il est documenté et pointu, mais je suis bien obligée de la tempérer si je prends en compte la démotivation qu’il a suscitée chez moi.

Historienne médiéviste, écrivain, diariste et journaliste, contemporaine de Sartre et Beauvoir, maîtresse de Dominique Aury, l’auteur d’histoire d’O, Edith Thomas (1909-1970) fut une femme engagée tant en littérature qu’en politique, et il est étonnant de voir que sa biographe est … américaine ! Justice lui est sans doute rendue à travers cette biographie (genre que je reconnais ne pas lire d’habitude), mais livre trop fouillé et documenté, trop précis pour toucher à l’universel et capter mon attention sur 250 pages. Dommage. (Pas un livre de plage en juillet !J)

Néanmoins, quelques réflexions très intéressantes sur la pratique du diarisme vs la fiction autobiographique.


Autrement littératures, décembre 2006, 266 pages, prix : 20 €

 

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