Les jardins d'Hélène

Just today

1 Février 2007, 13:42pm

Publié par Laure

pour une journée, et pour madam'zelle Cuné, ... le premier crocus de 2007, la jupe René Derhy à - 70 % à la Redoute - collection automne/hiver toujours en ligne -

 

comment ça y a pas ma tête ? et mes bottes ? et y vous faut quoi encore ?

pardon pour ceux que la causerie chiffons n'intéresse pas...

qualité photos pas top, mais bouclé en 5 minutes, sinon j'arrive en retard au boulot !

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T'es belle et tu sens bon !

31 Janvier 2007, 21:14pm

Publié par Laure

Quelques lignes pour vous rassurer : je suis toujours vivante ! Mais entre mes stages à l'autre bout de la région, mes accueils de classes, mes heures du conte, mes gentils lecteurs et tout le reste, sans oublier mes trois mômes et la maison, je peine un peu en lecture en ce moment.

Ce matin, alors que je recevais une classe de grande section de maternelle, une des petites filles du groupe vient me faire un bisou pour me dire bonjour, elle me regarde droit dans les yeux et elle me dit :

"t'es belle et tu sens bon !" [ah bah merci :-))))]

et de sa petite main timide elle caresse les pans diversement damassés de ma longue jupe, et me souffle : t'as une belle jupe, et un beau collier !

Y a des jours où je me dis que vraiment, je fais un chouette métier !

PS : c'est pas moi sur la photo - tirée d'un catalogue -  mais c'est bien la jupe que je portais aujourd'hui.

PPS : mais vous avez aussi le droit de trouver la jupe très moche (tout comme le décor derrière ;-)

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Les ambitieux, un film de Catherine Corsini (2007)

28 Janvier 2007, 16:59pm

Publié par Laure

Avec Karin Viard, Eric Caravaca, Jacques Weber

 

 Le synopsis d’Allociné :

"Julien est un jeune auteur qui rêve d'être édité. Il réussit à obtenir un rendez-vous avec une éditrice redoutable Judith Zahn. Celle-ci ne lui reconnaît aucun talent mais le trouve à son goût. Il se laisse séduire et devient son amant. 

Un soir, par curiosité, il fouille dans ses affaires et découvre une histoire qui le passionne, l'histoire du père de Judith, révolutionnaire des années 70 mort au combat en Amérique du Sud. Julien décide d'en faire un livre sans rien en dire à Judith. Quand il lui montre le manuscrit, elle se sent volée, trahie... Elle lui interdit de le publier et rompt avec lui. 

Il passe outre. Le livre est un énorme succès. Furieuse, Judith se sert d'un stratagème pour faire tomber Julien. Mais sa vengeance accomplie, elle ne la savoure pas comme elle l'espérait..." 

 

Prenez un film qui parle des livres et de la création littéraire, d’un jeune homme libraire qui souhaite publier son premier roman, des dessous pas toujours reluisants des éditeurs… voilà qui devrait plaire à une blogueuse littéraire ! D’autant plus que j’aime beaucoup Karin Viard. C’est une bonne petite comédie, pas le chef-d’œuvre de l’année, mais qui m’a fait passer un bon moment. Judith Zahn (Karin Viard) n’y est pas vraiment « aimable », plutôt colérique et petite bourgeoise gâtée, mais son personnage au fond n’est qu’une armure pour se protéger du monde, elle qui s’est toujours cru abandonnée par son père. Alors quand son amant écrit un magnifique roman sur lui après lui avoir dérobé les documents d’une mallette transmise en héritage, elle n’apprécie pas du tout et se venge. Mais bien sûr ces deux-là s’aiment, et la comédie romantique finit bien. Peut-être que ça rebondit un peu trop dans tous les sens (trop de pistes ouvertes), je ne sais pas, mais tous sont prêts à tout pour assouvir des ambitions pas toujours très nobles. Pas mal, mais pas impérissable.

Ma note : 3/5

Pst : c'est mon 300ème article (déjà ?!)

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Moi, une fille facile ?

27 Janvier 2007, 11:13am

Publié par Laure

Sourions un peu, ça ne fait pas de mal. J’ai découvert hier soir par hasard que j’aurais pu passer en mode privilège sur over-blog depuis une éternité si j’avais su qu’il suffisait de cliquer sur le mode confiance quand il s’affiche en rouge. Maintenant que je fais partie des privilégiés, voyons ce que ça m’apporte : euh… pas grand-chose : des petits trucs rigolos.

Je peux maintenant savoir d’où viennent les gens qui visitent mon blog. 80 % y arrivent directement, en cliquant sur leurs favoris. Les autres viennent de chez les copines, nos deux  reines en tête. D’autres encore arrivent par des requêtes dans Google (ou d’autres moteurs de recherche, infimes !). Et ça j’adore : quand je lis chez les autres les mots tapés qui vous ont apporté des lecteurs, je ricane toujours devant les requêtes farfelues. Maintenant que je peux voir les miennes, je vous les livre avec plaisir :

Vous avez souvent cherché des filles faciles, puis vous avez revu vos prétentions à la baisse en choississant fille facile au singulier. Aahh…. cette fille existe bien ici, mais elle N’est PAS facile, savez pas lire ? (Merci Karine Reysset !). Tant qu’à faire, vous vouliez passer avec elle un noël érotique. Désolée, cette fille-là n’habite plus à l’adresse indiquée. De plus en plus déçus, vous avez cherché des femmes nues (décidément, c’est une obsession chez vous). Parfois vous avalez les mots, vous cherchez des filles qui sont ont msn, je suis et j’ai pas msn parce que ça ne m’intéresse pas, voilà qui est dit. De plus en plus dépités, vous avez préféré jouer en ligne aux jeux de Charlotte aux fraises : Mosquito n’est pas encore complètement folle, préservons la. Et puis sympas, vous avez tout simplement cherché laure, et hélène. Je vous ai déjà expliqué pourquoi Laure jardine chez Hélène, je recommence pas, z’aviez qu’à suivre, aussi.

Et pour remonter le moral des auteurs qui me lisent, soyez rassurés, beaucoup tapent aussi un nom d’écrivain, ou un titre de livre. Et tout particulièrement Tatiana de Rosnay, suivi de près par elle s’appelait Sarah. Continuez, elle le mérite !!!

L’autre joujou permet de voir quels sont les articles les plus fréquentés. Et bien c’est Nicolas qui va avoir chaud au cœur, c’est celui sur son premier roman qui a été le plus visité les trente derniers jours. Si je resserre les dates, me voir détester le Sudoku vous a rendus fous. Et mon stage Excel aussi. C’est très bien Excel, maintenant je mets de beaux camemberts dans mes dossiers aux élus ;-))

Moins drôle : en voulant faire des liens, je réalise que plein de pages ont disparu : mon index auteurs ne s'affiche pas, il y a un trou énorme dans les romans français, bouhhh. C'est quoi ce b***** ?

Edit : en effet, tous les articles datant du 11 novembre au 22 décembre environ n'apparaissent plus en ligne. Ils existent toujours dans l'admin. Mais ne sont pas visibles. Pour cela que je ne peux pas linquer le roman de Nicolas Cauchy. Over-blog travaille au bug, qui est général. C'est ça la chance de faire partie des privilégiés.

Edit de 15h34 : vos commentaires sur cet article sont pris en compte dans l'admin, mais n'apparaissent pas en ligne, de même que mes réponses. En gros je peux vous lire mais vous ne le savez pas, et personne ne le voit. C'est chouette hein ? Pas de panique, on vous dit que c'est ça le privilège ob, il faut apprendre la patience.

Edit de 17h29 : a priori tout est rentré dans l'ordre

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Rendez-vous n’importe où – Thomas Scotto, illustrations d’Ingrid Monchy

26 Janvier 2007, 18:53pm

Publié par Laure

J’ai envie de parler de ce très bel album auquel pourtant mes filles (de 10 et 6 ans) n’ont pas accroché du tout. C’est une histoire tendre et poétique, qui offre une belle part au rêve et à l’imaginaire. Rendez-vous n’importe où, c’est un échange épistolaire entre un homme et une femme, une histoire d’amour, celle des palpitations du cœur qui précèdent le premier rendez-vous.

(désolée pour le jeu d'ombre et lumière qui n'est dû qu'au rayon de soleil qui traversait mon bureau !)

Monsieur écrit à Madam’zelle (je fonds pour ce Madam’zelle !)

« Rendez-vous lundi en neige quand il fera tout blanc.

Je serai debout devant la fontaine gelée.

Très facile à reconnaître avec mon écharpe rouge, vraiment rouge.

PS : je vous jure que c’est très sérieux cette lettre »

Aussitôt Madam’zelle lui répond :

« Monsieur,

Pour le lundi des flocons, je crois que c’est très possible […] »

Puis s’égrainent les jours, mardi en pluie pour monsieur, mardi en gouttes pour madam’zelle, mercredi en grêle, et ainsi jusqu’au lundi en flocons de neige tant attendu. On suit avec bonheur les inquiétudes et les espoirs de l’attente. Cet album est magnifiquement porté par les illustrations d’Ingrid Monchy, tantôt blanches comme la neige, tantôt jaunes soleil comme les tournesols ou orangées comme les citrouilles. C’est beau et poétique, tout simplement.

 

Conseillé dès 5 ans, à proposer peut-être à une petite fille un peu rêveuse ou … amoureuse ?

Ce que Mosquito a aimé (du haut de sa grande section de maternelle) : reconnaître les jours de la semaine au début de chaque page !

Thierry Magnier, oct. 2003, ISBN 2-84420-258-6, prix : 15,50 €

Ma note : 4/5

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Clarté blanche

25 Janvier 2007, 13:32pm

Publié par Laure

J'aime cette lumière particulière que donne à l'intérieur de la maison la neige à l'extérieur. J'en profite très vite à l'heure du déjeuner, parce que ce soir il fera noir !

le jardin vu de la cuisine (avec le début de bonhomme des filles)

Au bout, la rivière. (il y a un grillage, avant la flotte !)

Je m'en doutais hier soir en rentrant, que ce matin je ne pourrais pas remonter la côte. J'aurais pu laisser la voiture en haut de l'allée, mais je n'aurais pas pu manoeuvrer non plus pour repartir. Et puis je savais que je pouvais aller travailler à pied ! 

monter à pied !!

Quand je vivais dans l'Est de la France, nous étions équipés pour tout cela, organisés, et habitués. Depuis que je suis à l'Ouest, 3 flocons, et la terre s'arrête de tourner !

 

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Petite soeur grande soeur - Leuyen Pham

25 Janvier 2007, 09:32am

Publié par Laure

Découvert grâce à Ktl, ce livre est vite devenu le gros coup de cœur de Mosquito, qui ne veut plus trop le rendre à la bibliothèque !

Petite sœur grande sœur est donc l’histoire de deux sœurs, vue par la plus petite. C’est bourré de tendresse et d’émotion, d’espièglerie et de jalousie, mais d’amour aussi, tout simplement ! La petite sœur nous énumère tout ce que peut faire sa grande sœur et pas elle, leurs petites querelles et leurs complicités. J’adore le côté un peu rétro des dessins et la bouille de la petite sœur qui a l’air d’une sacrée chipie. Vraiment drôle et bien vu, et qui plaira bien sûr si vous avez deux filles ! Finalement, c’est mon coup de cœur à moi aussi !

Dès 5 ans.

Albin Michel Jeunesse, 2006, ISBN 2-226-17070-7, prix : 10,50 €

Ma note : 4/5

 

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Séminaire en bord de mer - fantaisie 2

24 Janvier 2007, 19:30pm

Publié par Laure

Elle parcourt les quatre-vingts kilomètres de petite route qui la séparent de son lieu de stage, l’esprit un peu ailleurs. Il est sept heures trente,  il fait nuit, elle suit distraitement les feux rouges de la voiture devant. Elle pense à son fils qui a pris le car une heure plus tôt pour mille deux cents kilomètres vers Rome, sa joie de partir une semaine en Italie avec son collège, le pique-nique qu’elle a tout naturellement préparé à cinq heures du matin, et les vingt-quatre heures d’anxiété qui l’attendent, avant d’apprendre qu’ils sont bien arrivés.

Juste avant de tourner la clé, l’ordinateur de bord lui a rappelé qu’il y avait un risque de verglas, que l’éclairage automatique des feux était activé, tout comme l’essuyage automatique des vitres. Heureusement, la voiture écrit mais ne cause pas, sinon il y a longtemps qu’elle lui aurait rabattu le caquet. Cette voiture… son vieux rêve de mère… elle se souvient soudain comme il avait tiqué lorsqu’elle avait fait mettre la carte grise à son nom. Toutes les voitures qu’elle a conduites ont toujours été à son nom d’épouse, ça ne l’avait jamais choqué, alors où était le problème cette fois ? Elle avait mérité les Fiat successives (Uno, Brava), la vieille 806 à petit prix, mais pas la grosse 807 à plus de trente mille euros, elle qui trimballe la marmaille toute l’année et qui n’a jamais accidenté aucun véhicule ? Envisageait-il déjà de devoir peut-être un jour lui laisser cette voiture ? Elle ne l'a pas empêché d'acheter son V6 lui, ce machin qui consomme une station essence à chaque sortie...

Elle part en stage « Excel », enfin un stage qui lui sera vraiment utile, elle a une convocation, la liste des participants, le programme détaillé des quatre jours répartis en deux fois deux journées sur deux semaines d’affilée. Le midi, elle a une pause déjeuner d’une heure, le temps d’aller au restaurant inter-entreprises que l’organisme de formation leur octroie, traduire : cantine dégueu. Le soir, elle refait les quatre-vingts kilomètres dans l’autre sens. A peine arrivée, elle n’a que le temps d’enlever ses bottes qu’il faut se coller aux fourneaux, écouter et nourrir les filles. Puis elle repart en réunion de parents d’élèves, elle rentre à 23h30. Elle n’a pas le courage de lire.

Le lendemain, elle recommence. Mais cette fois elle zappe la pause déjeuner pour aller acheter des fleurs pour les soixante ans de la nounou, et des bricoles pour le dîner. Au retour, elle s’arrête sur son lieu de travail pour éteindre le réseau informatique qu’elle est passée allumer tôt le matin, et voir s’il y a des messages urgents. Elle travaillera quinze jours d’affilée, sans autre repos que les dimanches, c’est comme ça.

Pendant ce temps-là, il part en séminaire au bord de la mer. Lui qui a toujours détesté la Bretagne ! Dans un village où il n’y a qu’un hôtel en bord de plage. Pour une grande entreprise de transport ferroviaire, choisir une ville sans gare, joli paradoxe. Il n’aura sans doute pas d’autre souci que de descendre dîner au restaurant et de zapper à la télé. A moins qu’il n’y soit pas seul ? Des frustrations au parfum d’iode... On doit trouver pire dans la vie ?

Ses déplacements à elle sont finis pour la semaine, elle regarde la neige tomber, se dit que peut-être demain il faudra aller à l’école et au bureau à pied, que ses filles mangent des nouilles depuis deux jours mais que c’est pas grave, et que ce soir quand même, elle est un peu fatiguée. Elle, elle adore la Bretagne.

 

Nota : ce texte n’est pas une plainte, juste une fugue, réaliste, si vous voulez

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Crimes horticoles - Mélanie Vincelette

22 Janvier 2007, 20:58pm

Publié par Laure

Emile, jeune fille de 12 ans (oui, elle porte bien un prénom masculin), vit à la Conception avec ses parents, petite ville du nord du Québec. Son père, Philippe, est cultivateur de pavot et taxidermiste, et sa mère, Anouk, est l'astrologue du village. Autour d'eux gravitent Liam, un septuagénaire voisin de leur motel, et Pavel Bouillon, un polonais propriétaire d'un bar à filles, installé dans une roulotte. Pavel a une fille de 12 ans, Nila, qui est aussi la meilleure amie d'Emile. La mère de Nila, une indienne prénommée Anise s'est envolée il y a longtemps. Voilà qu'Anouk est enceinte,  et qu'Emile tombe amoureuse du nouveau vicaire, un beau sud-américain de 27 ans... et quand en plus on découvre un cadavre de femme au village, autant dire que la situation ne va pas aller en s'arrangeant.

Un premier roman québécois qui vaut surtout par ses personnages truculents et ses aventures fantasques. Notre jeune héroïne n'a pas froid aux yeux, et à 12 ans, elle a bien perdu l'innocence de l'enfance ! Quelques longueurs peut-être, mais un roman à découvrir pour son côté déjanté et néanmoins très tendre. 

 

D'autres lectures chez :

Allie (dont je partage tout à fait l'avis)

Clarabel (qui en parle si bien !)

mAlice  (qui l'a trouvé un peu trop chargé)

Cathulu (qui l'a dévoré)

Pardon si j'en oublie !

 

Robert Laffont, août 2006, 186 pages, 18 ?, ISBN 2-221-20748-9

Ma note : 3/5

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Elle déteste le Sudoku - fantaisie1

21 Janvier 2007, 12:06pm

Publié par Laure

Il y a quelques jours à peine qu’il lui a annoncé sa décision longuement réfléchie : il veut divorcer. Elle subit plus qu’elle ne partage, mais elle écoute ses longues années de frustration et ces petites choses qu’elle n’avait pas vues comme cela. D’ailleurs, il va déjà s’éclater ailleurs, alors… elle accepte sa décision.

Elle pleure en silence en écoutant le couple normal de Jeanne Cherhal, le discman écrasé sous l’oreiller. Pendant que là tout près, à moins de dix centimètres d’elle, il remplit des grilles de sudoku en mangeant du fromage.

Elle voudrait seulement comprendre ce qu’il fait encore là, dans son lit.

 

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