Seule au monde - Guillaume Le Touze
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque un peu par hasard, parce que j’avais envie d’un livre court, parce que c’est Guillaume Le Touze (que j’avais apprécié dans Attraction), et parce que son titre, seule au monde, me convenait bien en ce moment !
Ce livre est un roman destiné aux adolescents, qui faisait d’ailleurs partie de la sélection du Prix des Lecteurs 13-16 ans de la ville du Mans en l’an 2000.
C’est une histoire somme toute banale : Nina a 16 ans et vit avec sa mère, divorcée. Elle se sent bien seule. Mais sa mère vit à nouveau avec un homme, Mathieu. Mathieu a 15 ans de plus que Nina et 15 ans de moins que sa mère. Il n’en faut guère plus pour que Nina tombe amoureuse de lui ! [Situation plausible, après tout]. Mais Mathieu la remet fermement à sa place : il aime sa mère, et ne peut tolérer ses tentatives aguicheuses. Nina se venge, en plaçant de longs cheveux blonds sur le col de sa veste, et un fort parfum féminin. Mais peu après Nina va rendre visite à son père pour les vacances, et là, elle fait connaissance de Laurent, un garçon de son âge… (Et tout est bien qui finit bien). J’avoue qu’en ce moment, je reste un peu extérieure à mes lectures, ou tout simplement, avec mes presque 35 ans, je ne suis pas le cœur de cible de ce bouquin ! Peut-être que les premiers émois amoureux de Nina sauront toucher le cœur des adolescentes, mais pour ma part j’ai trouvé ce livre… banal. Mais je garde le nom de Le Touze pour les romans adultes, je crois qu’il y a du bon !
Frontières/ Gallimard, 1998, 160 pages.
Ma note : 3/5
/image%2F0683481%2F20161028%2Fob_56b2ff_chaussette.jpg)

Ah, ce Foenkinos, il m’avait déjà amusée avec le
« Comment font les autres, tous ceux qui ne meurent pas d’amour ? » Cette courte phrase est à elle seule la quatrième de couverture du livre, mais allez savoir, déjà elle me parle et me plaît.
Parfois comme cela sans raison, il me prend l’envie de sortir des rayons [de la bibliothèque dans laquelle je travaille] un livre oublié, un livre dont personne ne veut, qui n’a jamais été emprunté et que bien souvent nous avons choisi dans le bibliobus, l’une de mes bénévoles ou moi-même, avec le souci de varier nos collections. Pourquoi aujourd’hui ce livre plutôt qu’un autre, je ne sais pas. Il n’a pas de couverture illustrée qui pourrait être attirante, elle est sobre et pareille à toutes les couv bleues de chez Stock. Le format est petit et le livre assez fin, ce qui explique peut-être qu’il se perd entre deux plus gros sur une étagère. Alors le titre peut-être ? Nous grandissons, ce nous qui a valeur d’universel ? L’auteur ? Béatrice Rateboeuf, parfaite inconnue, alsacienne né en 1954, qui signait là son premier livre. Parfois ces pêches hasardeuses dans les rayons révèlent des petites pépites, parfois elles ne dévoilent qu’un livre disons, banal. C’est le jeu du hasard.
Synopsis d’allociné :
Tim(othée) fête ses 10 ans avec quelques copains dans sa cité HLM de banlieue. Parfois, il y a des télés qui passent par les fenêtres, quand les voisins du dessus se chamaillent. Et puis il y a le Vieux, en face, un vieux sale et bougon, qui insulte les enfants. Timothée le croise souvent à la supérette, il mange en cachette du chocolat dans les rayons, et il achète toujours la même chose : des boites pour son chat. Et puis un jour, ce n’est pas une télé qui passe par la fenêtre, mais le Vieux. Tim se pose alors bien des questions. Avec sa mère, il va dans l’appartement du Vieux, pour s’occuper du chat. Mais il n’y a jamais eu de chat. Les boîtes, elles étaient pour le p’tit vieux. P't'être, p't'être pas. Ça fout un sacré coup au moral, de ne pas voir la solitude et la misère au pied de sa porte. Et il est toujours trop tard quand on le réalise, car Tim commençait à bien l’aimer, ce p’tit vieux qui lui avait souhaité « bon anniversaire » par la fenêtre. Un peu de temps encore, et ils se seraient apprivoisés tous les deux. Mais c’est fini. Voilà.
C’est l’avis de
Magasin général tome 1 : Marie
Magasin général tome 2 : Serge
Casterman, 2006, 72 pages, prix : 13,95 € chaque
J’avoue, lors de sa première parution, les critiques parues ne m’avaient pas donné envie de l’acheter, en particulier celle de Clarabel (en ligne