Les jardins d'Hélène

Too much - Ellen Potter

2 Août 2007, 15:44pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Nathalie M.-C. Laverroux

 

Sélectionné pour le prix Tam-Tam Je bouquine (plus de 12 ans) qui sera décerné au Salon de Littérature Jeunesse de Montreuil en novembre 2007.

 

Clara Frankofile, 11 ans, est une enfant très orgueilleuse et franchement tête à claques (horripilante !) Elevée dans le luxe, elle participe à la vie du restaurant de ses parents, le too much, en choisissant chaque jour les personnes qui seront rétrogradées du statut de VIP à celui de Personne Sans Importance, lesquelles n’auront alors plus le droit de fréquenter le too much.

Autoritaire et capricieuse, plutôt méprisante envers autrui et indifférente aux remarques, elle se demande bien toutefois ce qu’a voulu dire le Docteur Piff quand elle l’a exclu : « Tu n’as pas remarqué quelque chose de très spécial et de très mystérieux qui se déroule juste sous ton nez ! » Elle va soudain se lier d’amitié avec une fillette de son âge cambrioleuse, et toutes deux vont résoudre un mystère étonnant.

J’ai du mal à savoir si j’aime ce roman ou pas ! (On est bien avancés !). Il a des qualités certaines pour en faire un bon roman d’aventures (même si elle commence réellement tardivement dans l’histoire), mais il flirte constamment avec le fantastique, c’est cela sans doute qui me rebute un peu. En effet la fillette a un appartement où chaque pièce est une luxueuse salle de jeu ou un vrai monde à lui seul : fête foraine, plage de sable fin avec mer et vagues, et l’histoire de la cuisinière Audrey remonte à près de 200 ans. Sans doute très sympathique si l’on aime plonger dans ces mondes imaginaires impossibles. Et puis l’ensemble se veut aussi une leçon sur le regard un peu trop expéditif que l’on peut porter sur les autres, sur le secret de famille ou le mensonge qui construit une réputation, et notre peste Clara semble apprendre l’humilité à ses dépens, ce qui n’est pas plus mal.

Bref, un roman jeunesse (dès 12 ans) plein de richesses mais qui me laisse un peu dubitative.

 

Les autres titres en lice pour le prix Tam-Tam Je Bouquine 2007 :

-         Le jardin de l’homme-léopard de Jean-François Chabas (Ecole des Loisirs) aussi sélectionné pour le prix des Lecteurs 13-16 ans de la Ville du Mans/Sarthe pour 2008

-         La fille Corneille, de Bodil Bredsdorff (Thierry Magnier)

-         Le Baume du dragon, de Silvana Gandolfi (éd. du Panama)

 

 

Seuil jeunesse, oct. 2006, 181 pages, prix : 10 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : éd. Du Seuil et Amazon. fr

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Le corps de Liane - Cypora Petitjean-Cerf

1 Août 2007, 08:06am

Publié par Laure

corps-de-liane.jpgJe n’avais pas aimé le premier roman de Cypora Petitjean-Cerf mais j’ai bien fait de persévérer car j’ai adoré ce deuxième titre. C’est à grand regret que je quitte ses personnages qui m’ont fait sourire et qui m’ont emportée avec eux, par leur simplicité, leur entrain malgré leurs malheurs et leur solidarité sans faille.

Liane est une enfant de 10 ans qui a des tics et des manies, des lubies curieuses et la peur obsessionnelle de vomir. Parce qu’elle se trouve des seins trop gros, elle va s’accrocher à une camarade encore mieux dotée qu’elle, et c’est ainsi que va naître une profonde amitié avec Roselyne. Dans ce roman s’entrecroisent principalement des femmes, les maris et pères ayant depuis bien longtemps disparu, sans que cela semble perturber qui que ce soit. Liane et sa mère Christine, dépressive qui sera secourue enfin par sa mère Huguette, Roselyne substitut maternel de sa petite sœur Crystal par la force des choses, Eva la femme de ménage et son insupportable fille Armelle, l’arrière-grand-mère Liliane abandonnée dans une maison de retraite, bref des lignées de femmes pour qui la vie n’a vraiment pas été drôle. Des éclopées de l’amour qui s’en sortent bien, par une amitié et un soutien aussi affectueux que détonnant. Quelques hommes gravitent autour : Jean-Luc, le fiancé pâtissier de Roselyne, et l’épicier arabe Hassan, qui héberge un temps son neveu algérien dont l’épouse a donné naissance à un bébé mort-né. Mention spéciale d’ailleurs à cet épicier Hassan qui découvre sur le tard l’émerveillement de la lecture, par le biais de son fils Achraf, au grand désespoir de son épouse Ghania. Une galerie de personnages qu’on apprend à aimer dans leurs débordements fantaisistes et chaleureux, et qu’on n’a aucunement envie de quitter (même si on les suit sur 8 années !).

Certains ont fait le parallèle avec Ensemble c’est tout, d’Anna Gavalda, on trouvera ici en plus un bonheur malicieux, des automédications de l’âme aussi surprenantes qu’efficaces, des petits délires savoureux…  Non vraiment, ce livre égayé d’un humour constant ne devrait jamais finir !

 

Elles l’ont lu : Clarabel, Cathulu ...


Stock, janv. 2007, 337 pages, prix : 19 €

Ma note : 4,5/5
Crédit photo couverture : éd. Stock et Amazon.fr

 

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L'année du dragon (3 tomes) - Vanyda et François Duprat

31 Juillet 2007, 09:27am

Publié par Laure

annee-dragon1.jpgTome 1 : Franck

Franck est embauché en contrat emploi-jeune dans un centre aéré. Son amie Kim lui dit que d’après son horoscope chinois, c’est son année, l’année du dragon. D’où une légère obsession dans le dessin, pour traduire les phases introspectives et anxieuses du personnage. Le courant semble bien passer avec sa collègue Bernadette, mais a-t-il bien fait de laisser partir Kim à Paris, où elle veut s’installer avec son copain ?

annee-dragon2.jpgTome 2 : Bernadette

Voilà 6 mois que Franck squatte le canapé de son frère, qui lui fait comprendre qu’à présent qu’il a un salaire, il pourrait se trouver un appart ! Ben pourquoi ? Franck est toujours perdu entre deux filles : Kim ou Bernadette ? Bernadette ou Kim ?

annee-dragon3.jpgTome 3 : Kim

Une super année, celle du dragon, en effet : un boulot, un neveu, une copine… mais aussi la mort de son père. Franck n’arrive toujours pas à s’épancher auprès de Bernadette. Ça va mieux avec Kim, mais il faut choisir ! Son neveu naît, c’est un dragon comme lui. L’album s’achève sur la nouvelle année… du serpent.

 

Une série à la fois légère et touchante, qui aborde l’insouciance de la jeunesse, de l’adulescent qui ne sait pas grandir, tout en mêlant des thèmes plus graves, tels que la mort du père, et l’impossibilité de rattraper les relations que l’on n’a pas eues. Une série commencée avec Vanyda au dessin et François Duprat au scénario, et terminée en osmose avec chacun dans les deux rôles. Une BD classée en secteur ados dans notre bibliothèque, qui plaira certainement aux 16-30 ans. Pour ma part j’ai déjà dit mon agacement sur cette adolescence interminable à 25 ans passés, mais je reconnais à la série une fraîcheur certaine et une émotion latente.

 

L’avis de Clarabel :  tome 1, tome 2, tome 3  

Ed. Carabas, tome 1 : mai 2003, 48 pages

Ed. Carabas, tome 2 : août 2004, 48 pages

Ed. Carabas, tome 3 : sept. 2005, 68 pages

 

Ma note : 4/5

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Vingt-quatre heures d'une femme sensible - Constance de Salm (1824)

30 Juillet 2007, 11:21am

Publié par Laure

constance-de-salm.jpgCe court roman épistolaire de 1824 a été ressorti des tiroirs par les éditions Phébus pour tirer de l’oubli la méconnue auteure et poétesse Constance de Salm. De par le titre bien sûr, on pense inévitablement à Stefan Zweig (même s’il ne viendra que bien plus tard), et comme le dit aussi la 4ème de couv, à Marcelle Sauvageot avec son Laissez-moi (commentaire). L’intéressante postface de Claude Schopp montre une femme intelligente, à la notoriété littéraire reconnue, engagée et courageuse, pensez-donc, un divorce déjà en 1799 ! (autorisé par la loi depuis 1792 seulement), contemporaine d’Henri Beyle (Stendhal),  et très éloignée de l’héroïne de son unique roman.

Dans vingt-quatre heures d’une femme sensible, Constance de Salm s’attarde à décrire, à travers 46 lettres, le désarroi et la douleur aiguë d’une femme qui se croit trompée par son fiancé. Parce qu’elle l’a aperçu quitter l’opéra en compagnie de Mme de B***, elle s’imagine déjà bafouée, et se jette à corps perdu dans les affres de la jalousie qui fait perdre raison. Ah ce délicieux temps des classiques où l’on se meurt d’amour vingt fois par jour !! Il tarde quand même un peu au lecteur de découvrir le fin mot de l’histoire, car bien sûr il y a sans aucun doute une raison honnête à ce départ et l’on sait bien que l’héroïne se fait tout un film ! Jalousie, souffrance, douleur, folie, découragement, apaisement temporaire, idées suicidaires, tout y passe, mais rassurez-vous, vous aurez un happy-end.

J’ai du mal avec les classiques, peut-être en ai-je trop abusé au cours de mes études, j’ai donc trouvé un peu répétitifs les délires de la dame, mais les rebondissements finaux apportent quand même de la grandeur à l’ouvrage : ah comme l’on savait aimer en ce XIXe siècle !

 

Phébus, fév. 2007, 189 pages, prix : 10 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : éd. Phébus et Amazon.fr

Crédit tout court : merci Clarabel !

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Prisonnière de la Lune - Monika Feth

29 Juillet 2007, 05:59am

Publié par Laure

Traduit de l’allemand par Suzanne Kabok

 

prisonniere-de-la-lune.jpgLes enfants de la Lune est le nom d’une secte dans laquelle vivent des enfants et des adultes.  A chaque tranche d’âge et chaque sexe est attribuée une couleur de vêtement bien précise. Pour Jana, Maria et ses amies adolescentes, c’est une robe bleue. (Le titre original en allemand est das blaue Mädchen). La communauté a racheté peu à peu toutes les fermes des alentours pour étendre son domaine. Chez les enfants de la Lune, il n’y a pas de volonté propre, il faut suivre les règles et obéir aux lois. Il n’y a qu’une seule volonté, celle de la divinité Lunité. Quiconque s’en écarte est puni au pénitencier, un cachot. C’est le sort de Maria, qui est punie parce qu’elle est tombée amoureuse d’un garçon du groupe avant l’âge requis : 1 mois de cachot. Dans la communauté, un partenaire est attribué aux filles de Luna à 18 ans, et le mariage est célébré à 20 ans. A côté de Maria, il y a son amie Jana, Geneviève la bibliothécaire auprès de qui elles viennent chercher du réconfort, et Lili, une jolie petite fille de 5 ans.

A l’extérieur de la communauté, il y a Marlon, un adolescent qui va à l’école et aide ses parents à la ferme, entouré de ses deux soeurs jumelles, Greta et Marlene – sa mère était fan de cinéma : Brando, Garbo et Dietrich. Et le début d’une histoire d’amour impossible entre Marlon et Jana. Et la mise en péril de la vie de la petite Lili, soignée avec des huiles et des prières pour une méningite…

Tout le talent de l’auteur est d’avoir réussi à mettre en lumière tous les principes et dangers d’une secte sans jamais condamner ou s’emporter. Le ton est détaché et tolérant. Simplement les points de vue alternent. Les règles et croyances strictes de la secte, les amitiés interdites entre adolescentes, les journaux intimes (tout aussi interdits) qui reflètent l’envie de s’échapper des jeunes filles, et le contrepoint d’une famille extérieure, qui malgré la consternation et la colère, se sent bien impuissante. Comment ne pas attaquer de front, comment aider, sauver tout en protégeant… bien sûr c’est un roman, mais que l’on aimerait croire possible dans ses libertés retrouvées.

 
Un roman que je conseillerais dès 13 ans.

Une lecture que j’avais repérée chez Elfe!

Lu aussi par Clochette 
L’article intéressant de Ricochet :   

Milan jeunesse, coll. Macadam, nov. 2005, 282 pages, prix : 8,50 €

Ma note : 3,5/5

Crédit photo couverture : éd. Milan et Amazon.fr

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La tortue, le lièvre... et les pom pom girls - Emmanuelle Eeckhout

28 Juillet 2007, 05:59am

Publié par Laure

tortue-lievre-et-pompom-girls.jpgVoici la série que j'aime le plus chez Emmanuelle Eeckhout : ces personnages fins et élancés, ces dessins frais et drôles et ces histoires qui ne manquent pas d'humour, satisfaisant à la fois les enfants et leurs parents. Ici, Tortue fait son jogging. Lièvre se moque de lui et lui propose une course, comme dans la célèbre fable. Tortue s'entraîne tandis que lièvre se prélasse, Tortue mange diététique pendant que Lièvre se goinfre de Mac Bunnies avec des frites. Le jour de la course, ses amies sont là pour l'encourager, déguisées en pom pom girls. Pendant que Tortue s'essouffle, Lièvre fait la cour aux filles, se prélasse et séduit : il sait bien qu'il gagnera d'un bond final. Mais... mais... "rien ne sert de courir, il faut partir à point", vous le savez bien ! Drôle, expressif et moqueur, encore un bel album de cette auteur-illustratrice !
(juste une question : pourquoi avoir fait de la tortue un personnage masculin ? )

Ecole des Loisirs, coll. Pastel, mars 2004, prix : 9 €
Ma note : 4/5
Crédit photo couverture : EDL et Amazon.fr

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Un papa à domicile - Emmanuelle Eeckhout

28 Juillet 2007, 05:40am

Publié par Laure

un-papa-a-domicile.jpgC'est un petit garçon qui nous raconte l'histoire, on ignore son prénom. Il en a de la chance d'avoir son papa à domicile : il vient le chercher à l'école, fait le ménage et la cuisine, les courses et la vaisselle, mais surtout, il joue beaucoup avec lui. Mais le petit garçon n'est pas dupe, il sait bien que c'est parce que son papa est au chômage. ça ne durera pas toujours, et même si le papa finit par traverser une phase de déprime, on espère bien qu'il va vite retrouver du travail. Pour le ptit garçon, la conclusion est évidente : avec ou sans boulot, c'est le meilleur des papas !
Un petit album tout simple qui plaira sans doute aux enfants concernés, ou qui comprendraient mieux ainsi la situation d'autres petits camarades. Un album plus grave que ceux que nous propose habituellement Emmanuelle Eeckhout. Simple et efficace !

Ecole des Loisirs, coll. Pastel, mars 2005, prix : 10,50 €
Ma note : 3/5
Crédit photo couverture : EDL, et Amazon.fr

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Seule dans mon grand lit blanc - Valérie McGarry

27 Juillet 2007, 05:39am

Publié par Laure

seule-grans-lit-blanc.jpg Avec un titre pareil, déjà, vous imaginez les larmoiements dans les chaumières, pauvre belle jeune femme seule sous le grand drap blanc de son lit goujatement déserté par l’autre. Sérieusement, ce court roman sur le divorce sonne quand même très juste par bien des points et  agace un peu par d'autres :

Lara est une femme trompée après 15 ans de mariage, et son mari voudrait le beurre et l'argent du beurre, faire un break avec sa maîtresse puis récupérer sa femme, complètement paumé dans sa mid-life crisis. Alors pour ses deux filles, Lara fuit. De courtes réflexions très justes sur tous les sentiments par lesquels elle passe, l'effondrement, le doute, la colère, avant de renaître à elle-même et de voir à nouveau les rayons de soleil dans sa solitude. Mais voilà, dans son malheur cette Lara a une chance dont elle ne semble pas se rendre compte : elle n'a que des préoccupations de petite fille riche. Quitter Dubaï pour revenir en France, prendre un nouvel appart, poursuivre sa vie sans soucis, jamais l'argent, le travail ou la garde des enfants ne semble être un problème. Tout le monde n'est pas écrivain mariée à un milliardaire, chère madame (Lara est écrivain, dans le roman), alors pour la réalité tristement banale, on s'en tiendra à la narration de la rupture !

 

Ed. J-C Lattès, mai 2005, 121 pages, prix : 12 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : éd. JC Lattès et Amazon.fr

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Comment traire une poule ? - Marie et Hubert Deveaux

26 Juillet 2007, 08:34am

Publié par Laure


 
comment-traire-une-poule.jpg Manuel à l'usage des nouveaux campagnards
Allez, soyons fous, comme dit Philippe, c’est les soldes et je me lâche : je mets un 5/5 ! Tout simplement parce que j’ai beaucoup ri et que tout dans ce petit livre est parfaitement juste !

Petit guide des nouveaux campagnards, on y trouvera différents profils : l’ex baba cool éleveur de chèvres dans le Larzac, le résident secondaire (riche et moins riche, le moins riche est enseignant !), l’invité, le rurbain (le pavillonnaire en proche banlieue qui met une balançoire dans son jardin pour ses gamins), le néorural, l’hôte (qu’il soit touriste ou propriétaire d’une chambre d’hôtes) et les fameux anglais du Périgord ou d’ailleurs…

Bref, juste assez long pour être complet, et pas trop pour qu’on ne s’y ennuie pas, ce bouquin déborde d’humour et d’exemples délirants (et néanmoins pertinents). Les nombreuses notes de bas de page sont truculentes ! Et n’en déplaise au lecteur, il se reconnaîtra forcément dans l’un ou l’autre exemple, parole de lectrice !

 

Elles ont ri avant moi : Flo, Cathulu , Agapanthe, ...

 

Ed. Chiflet & Cie, oct. 2006, 125 pages, prix : 10 €

Ma note : 5/5

Crédit photo couverture : éd. Chiflet & Cie et © Raphaëlle d’Hautefeuille

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Le rhino facile - Shel Silverstein

25 Juillet 2007, 09:15am

Publié par Laure

Texte et illustrations de Shel Silverstein, traduit de l'américain par Gaëlle Retureau et adapté par Françoise Pommet.

 

rhino-facile.jpg Vous prendrez bien une petite leçon de rhinocéros ?

Cet album sort de l’ordinaire, un dessin tout simple au crayon noir sur des pages blanches, pas de couleurs et pas de fioritures, mais c’est quand même drôlement efficace ! Et l’auteur nous sert son argumentaire de vente avec humour (il en a un à vendre, pas cher), autrement dit toutes les bonnes raisons d’avoir un rhino à la maison. Mosquito a bien aimé, tout comme l’autre originalité du texte : l’album est bilingue. Texte en anglais en rouge et en petits caractères, texte en noir en taille plus grande juste en dessous. On l’a lu une première fois en français. Puis je l’ai lu en anglais. Et voir ses filles ébahies parce que vous parlez anglais, ça regonfle votre fier ego pour pas un sou ;-)). Et puis sincèrement, le texte américain est plus concis et « rend mieux ».

A emprunter en bibliothèque, pour essayer. (du point de vue de l’humour et contre-emploi, rappelle un peu mon chat le plus bête du monde, sauf que là c’est vraiment un rhinocéros !)

Passage piétons éditions, septembre 2005, prix : 20 €

Ma note : 4/5
Crédit photo couverture : éd. Passage Piétons et Amazon.fr

 

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