Les jardins d'Hélène

Aubépine t.1 : le génie saligaud – Thom Pico et Karensac (ill.)

12 Mai 2018, 13:20pm

Publié par Laure

Aubépine emménage contre son gré dans une vieille ferme à la montagne, car ses parents s’y installent sans l’avoir prévenue. Sa mère travaille sur un robot censé dévier la vague d’oiseaux migrateurs hyper dangereux.

Elle s’ennuie, il n’y a rien à faire et la connexion Internet n’est pas top.

Mais c’est sans compter sur une rencontre avec une vieille dame qui lui offre un chien bizarre – qui parle et qu’elle appelle Pelade – et avec qui Aubépine va vivre de sacrées aventures. Ils vont rencontrer un robot capable d’exaucer trois vœux, mais attention celui-ci s’appelle le génie saligaud… ça n’augure rien de bon…

 

C’est gentiment loufoque et le scénario entrouvre le monde imaginaire et fantaisiste des enfants. Aubépine va surmonter son ennui de manière rocambolesque et le duo qu’elle forme avec le chien Pelade promet de drôles et belles aventures. Un premier tome très prometteur !

 

 

Extrait : « Mais c’est pas du tout ce que je voulais !   – Et comment je le devine moi ? Je suis un esprit ancestral, pas Google. »

 

 

 

 

Dupuis, avril 2018, 99 pages, prix : 9,90 €, ISBN : 978-2-8001-7379-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Thom Pico et éd. Dupuis.

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Apprendre à lire - Sébastien Ministru

11 Mai 2018, 08:59am

Publié par Laure

Au crépuscule de sa vie, un vieil homme, immigré sarde analphabète, demande à son fils âgé d’une soixantaine d’années, dirigeant d’un groupe de presse, de lui apprendre à lire. Celui-ci s’exécute bon gré mal gré, mais leurs relations n’ont jamais été simples, qui plus est après le décès de sa mère.

Antoine vit en couple avec un homme mais a fait le choix de ne plus avoir de relations sexuelles avec son conjoint, il préfère quelques relations tarifées épisodiques.

C’est à l’une de ces rencontres, futur enseignant, qu’il confie cette lourde mission d’apprendre à lire à son père. Un lien très fort va se nouer entre le vieil homme et Ron, le jeune enseignant, relation qui va déstabiliser le fils…

 

C’est un très beau roman que ce court texte, très sensible, pudique, très bien écrit, qui se lit aussi dans les non-dits trop longtemps occultés. Il aborde des thèmes rares, l’analphabétisme, et précieux, la relation père-fils, chahutée, difficile. C’est une histoire d’amour, paternel, filial, qui aborde aussi l’homosexualité, la prostitution masculine, (dans le rapport qu’elle peut induire entre ce père et ce fils), et la honte liée à l’analphabétisme.

 

Un roman qui se lit d’une traite, touchant, caressant par sa plume, une vraie belle découverte (il s’agit en plus d’un premier roman), que je dois à Autist reading dont le billet m’avait convaincue.

 

 

 

Extraits :

« - Mais à quoi ça va te servir de savoir lire ?

- A quoi ça va me servir ? Mais à lire. Peut-être que lire, ça fait mourir moins vite. »

 

« Mon père veut apprendre à lire et à écrire et ce n’est pas une plaisanterie. J’ai accepté de lui apprendre à lire et à écrire et c’est une catastrophe. Lire et écrire, comme inspirer et expirer, sont des gestes naturels que personne ne se souvient d’avoir appris. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grasset, coll. Le Courage, janvier 2018, 160 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2-246-81399-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Grasset.

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Ça ne coûte rien de demander – Sara Lövestam

10 Mai 2018, 08:26am

Publié par Laure

Traduit du suédois par Esther Sermage

 

2ème volet de la tétralogie Kouplan, après Chacun sa vérité publié en France en 2016, voici une nouvelle enquête du détective sans papiers de Stockholm. Le roman peut être lu sans avoir lu le précédent, même si le lecteur manque quand même un peu d’informations sur les particularités de ce héros.

 

Kouplan, immigré iranien et transgenre, en est rendu à faire les poubelles pour ramasser les canettes consignées afin de gagner quelques pièces. Sans être complètement SDF il se trouve dans une situation très précaire. Il est témoin d’une conversation dans la rue, où Jenny Svärd, conseillère municipale, s’est fait escroquer par son amante, qui a disparu après lui avoir dérobé 200 000 couronnes. Il va lui proposer son aide, après tout, ça ne coûte rien de demander.

 

Ce roman vaut surtout pour son personnage atypique et totalement inédit, qui cumule tout de même deux particularités qui ne sont pas anodines : transgenre, il a un sexe de femme mais prend des hormones pour devenir ce qu’il est au fond de lui : un homme ; et sans papiers, est contraint à une vie clandestine. Ces aspects sont attachants et font la force de l’intrigue car d’un point de vue enquête stricte, c’est plutôt léger et assez peu convaincant (un peu de Facebook et de Google lors de connexions aléatoires, sans autres moyens et hop ça marche)

 

J’ai été gênée au départ par l’écriture que je trouvais assez médiocre, puis je m’y suis faite jusqu’à l’oublier.  Je suis dubitative sur l’ensemble, mais suivre l’évolution du personnage me tente. En revanche il ne faut pas y chercher un bon polar sous peine d’être déçu. Un roman original oui. Qui met en avant des sujets de société peu abordés parce qu’ils dérangent. En ce sens cette série mérite d’être lue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert Laffont, coll. La bête noire, janvier 2018, 400 pages, prix : 21 €, ISBN : 978-2-221-19017-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Robin Vandenabeele, Arcangel Images / et éd. Robert Laffont

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Avril 2018 en couvertures ...

1 Mai 2018, 13:51pm

Publié par Laure

En avril j'ai lu :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En avril j'ai vu :

 

 

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Nos embellies – Gwénola Morizur et Marie Duvoisin (ill.)

1 Mai 2018, 13:44pm

Publié par Laure

Lily l’Amandier apprend qu’elle est enceinte au moment où Félix, son compagnon, décroche un contrat avec un groupe de musiciens et doit partir en tournée. C’est aussi le moment qu’il choisit pour la laisser seule avec son neveu de sept ans, Balthazar, qui arrive du Canada pour les vacances de Noël, car ses parents sont en plein divorce. Ça fait beaucoup pour Lily, qui ne sait d’ailleurs pas du tout si elle va être capable de s’occuper de ce malheureux gamin qui réclame sa mère sans cesse.

 

Forte de ses souvenirs d’enfance, elle loue une voiture et l’emmène dans le massif central. Ils « ramasseront » en route Jimmy, un jeune un peu paumé qui traine lui aussi une histoire familiale compliquée. Une panne de voiture les mènera à la ferme de Pierrot, veuf dont les enfants vivent aux quatre coins du monde.

 

Brassez tout cela et vous obtenez un « ensemble, c’est tout » réconfortant qui fait chaud au cœur. Certes on pourra reprocher le côté peu réaliste de ces bons sentiments en cascade, mais le scénario et le dessin, riche et coloré, font du bien au moral, et le temps d’une belle lecture, on a envie d’y croire.

 

Mettons au moins cette embellie-là dans nos vies.

 

Une BD dans la vague histoires de vie très sympathique et qu’on quitte à regret.

 

 

 

Ed. Bamboo, coll. Grand Angle, mars 2018, 70 pages, prix: 16,90 €, ISBN : 978-2-8189-4461-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © Marie Duvoisin et éd. Bamboo.

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Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # avril 2018)

30 Avril 2018, 15:13pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # avril 2018)

9 produits terminés ce mois-ci, dans la moyenne habituelle, dont deux produits de maquillage.

 

 

 

Un gel douche « soin cocooning » Dove au lait de coco et pétales de jasmin : une formule crémeuse, épaisse, au parfum fleuri, idéale en hiver. Je vais passer sans doute à des textures plus légères en été, mais je suis tout à fait susceptible de racheter, oui.

 

 

 

 

 

Un gel intime douceur, soin lavant de la gamme « être bien » de Parashop, flacon pompe de 500 ml. Déjà utilisé par le passé, un bon basique mais je ne suis pas fan de la couleur rose, un produit sans colorant serait préférable. De temps en temps pour un produit moins coûteux que mon habituel Rogé Cavaillès.

 

 

 

 

 

 

Et toujours le déo « natur protect » de Sanex, à la pierre d’alun, pour peaux normales (le flacon vert) : c’est mon incontournable que je rachète régulièrement !

 

 

 

 

 

 

Le gommage corps à l’abricot d’Yves Rocher, là encore, un incontournable dans la gamme gommage corps, ici en format voyage reçu en cadeau par la marque. Je rachète régulièrement.

 

 

 

 

 

Le soin antiâge contour des yeux et des lèvres de Sephora, pot de 15 ml. Je l’avais acheté en soldes, à tout petit prix, et je l’ai beaucoup apprécié. Attention le pot est très gros mais c’est un double contenant trompe-l’œil, le contenant réel est petit, enfin le format standard d’un contour des yeux : 15 ml. Il hydrate bien et pénètre rapidement, et s’utilise aussi sur le contour des lèvres. A surveiller aux prochaines soldes, Sephora ne faisant plus de réductions sur sa propre marque en dehors des périodes de soldes, je le rachèterai à ce moment-là s’il existe toujours.

 

 

 

 

Le fluide Merveillance de Nuxe, dans son ancien packaging acheté en vente privée à prix bradé, flacon pompe en verre 50 ml, « comble, lisse, repulpe, matifie » : oui, je l’ai beaucoup apprécié, malgré sa texture plus riche que ce que j’ai l’habitude d’utiliser, il ne fait pas graisser la peau trop vite, est très agréable à utiliser. Il est désormais en flacon pompe opaque blanc en plastique, et coûte 37 €. Je suis susceptible de racheter, à prix promo de préférence 😊

 

 

 

 

 

La crème jeunesse des mains de Clarins, parfum feuille de figuier, format 30 ml, acheté en lot de trois (dont 2 autres parfums), j’adore cette crème dans sa formule habituelle, le parfum apporte ici un petit plus, l’ensemble reste un excellent produit de référence, dans un format idéal pour le sac (pour moi c’était au bureau !). J’ai du stock (les deux autres parfums !) et malgré son prix, elle vaut l’investissement.

 

 

 

 

Un mascara bleu « volum’express » de Gemey Maybelline, acheté en Allemagne à prix mini, pas facile surtout de trouver en France autre chose que du noir, et quand on trouve du bleu, qu’il ne soit pas trop électrique. Même si c’est très « années 90 », j’assume. Pas sûre de retrouver le même, et j’ai une collection de mascaras noirs à utiliser, mais je ne perds pas de vue l’envie de trouver un beau bleu marine un peu grisé.

 

 

 

 

Un rouge à lèvres nude de la marque « Galerie Noémie », acheté en vente privée il y a une éternité, teinte rose 500, un rouge à lèvres satiné très confortable, qui était pile poil la couleur de mes lèvres. Le nude parfait, façon mes lèvres nues en mieux. Pas sûre qu’il existe toujours !

 

 

 

C’est fini pour cette fois 😊

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Jamais – Bruno Duhamel

20 Avril 2018, 08:34am

Publié par Laure

Madeleine a 90 ans, aveugle de naissance, elle est veuve et vit seule avec son chat Balthazar dans une belle maison au bord de la falaise, à Troumesnil, sur la côte d’albâtre en Normandie.

 

Mais l’érosion gagne du terrain et sa maison risque de s’effondrer à tout moment, le Maire fait tout pour lui faire entendre raison et la reloger à la maison de retraite du village. Que nenni, la vieille est têtue ! Rien ne peut perturber son quotidien bien rôdé : acheter du poisson frais au marché, cuisiner pour elle et son défunt Jules (elle continue de faire comme s’il était là, Balthazar le chat en profite bien !), soigner ses fleurs et se balader.

 

Quelle belle BD et magnifique scénario ! SI le dessin est très classique, ligne claire et couleurs pastel, l’ensemble est fin, drôle, fourmille de détails bien trouvés, que ce soit dans l’image ou le texte. L’humour est omniprésent mais laisse poindre d’autres sentiments pour cette mamie au grand âge.

 

Elle est peut-être aveugle mais elle a développé bien d’autres sens et le bon (sens) ne lui fait pas défaut, même si elle est têtue comme une mule.

 

Sensible et drôle, Jamais fait partie des incontournables si vous aimez les histoires intimistes, mais elle va bien au-delà d’une histoire de vie, soulevant des questions environnementales, politiques et sociétales sans pour autant plomber l'atmosphère.

 

 

Ed. Bamboo, coll. Grand Angle, janvier 2018, 56 pages, prix : 15,90 €, ISBN : 978-2-8189-4381-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Bruno Duhamel et éd. Bamboo.

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Les chemins de la haine – Eva Dolan

14 Avril 2018, 18:04pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais par Lise Garond

 

 

Le corps d’un travailleur immigré brûlé vif est retrouvé dans un abri de jardin dans une petite ville anglaise. Les propriétaires de la maison et le voisinage sont aussitôt interrogés par Zigic (prononcez « Ziguitch »), à la tête du service policier des crimes de haine. Il va mener l’enquête avec sa collègue Ferreira.

 

S’ouvre alors une plongée dans le monde de l’immigration (souvent clandestine), du marché du travail qui en découle et de l’exploitation inhumaine par des « trafiquants mafieux » sans scrupules.

 

Roman noir intéressant pour l’aspect social qu’il développe, il souffre hélas de quelques longueurs, en s’enlisant un peu à la fin de sa première moitié (une bonne centaine de pages de trop) et face à la multitude de noms aux consonances complexes on s’y perd parfois un peu.

 

Le duo des protagonistes enquêteurs manque un peu de corps, ils sont – je trouve - fades et effacés.

 

Le roman est intéressant pour les réalités qu’il dénonce via une intrigue policière, mais ses quelques défauts font baisser mon appréciation globale. Bien mais pas un coup de cœur !

 

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Policiers

 

 

 

 

Liana Levi éd., janvier 2018, 442 pages, prix : 22 €, ISBN : 978-2-86746-990-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © D.Hoch / Photo © Sebastian Ritter / éd. Liana Levi

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Le grand chef – Astrid Desbordes et Marc Boutavant

12 Avril 2018, 09:56am

Publié par Laure

Ce matin, tout est calme dans la clairière, Edmond et ses amis se reposent. Seul Georges Hibou s’agite, à déplacer et entasser des bricoles. C’en est trop, la dispute éclate, à grands coups de « toi aussi tu te prends pour le chef ? » ! Tiens d’ailleurs, ce ne serait pas une mauvaise idée, un chef qui remette un peu d’ordre dans cette clairière.

 

Ça tombe bien, une créature étrange apparaît, avec un couvre-chef sur la tête. C’est donc un chef ? Adopté ! Dès le lendemain, ça range, ça trie, ça ordonne, ça ne rigole pas. C’est sympa quelque temps, jusqu’à ce que la Chose (poutch) soit reléguée de l’autre côté de la rivière. Le chef est remercié et le grand bazar revient, pour la joie de tous !

 

Il y a un effet « collection » indéniable pour Edmond et ses amis, son format, ses couleurs, ses couvertures tout de suite identifiables, les enfants ne s’y trompent pas pour les retrouver dans les bac à albums (où c’est parfois le bazar, je ne suis pas une chef très sévère 😉), mais quand en plus le nouveau titre est franchement drôle, c’est que du bonheur.

 

Un peu d’ordre ne nuit pas mais gare à la tyrannie. Et attention à la légitimité quand on s’autoproclame chef. Et puis regardez bien les dessins et suivez le fil de l’histoire, il est vite démasqué ce chef, enfin curieusement seulement par le lecteur complice.

 

Merci au duo Desbordes / Boutavant pour ce petit moment de sourire et de bonne humeur, j’en redemande !

 

 

 

Nathan, avril 2018, 32 pages, prix : 7,95 €, ISBN : 978-2-09-257637-3

 

 

 

Crédit photo couverture : © Marc Boutavant et éd. Nathan

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Dîner avec Edward - Isabel Vincent

8 Avril 2018, 14:24pm

Publié par Laure

Traduit de l’anglais (Amérique du Nord) par Anouk Neuhoff

 

Pour aider une amie, la narratrice accepte de dîner chez le père de cette dernière, qui ne se remet pas de la mort de sa femme. Elle-même impuissante face au naufrage de son couple, elle va trouver auprès du vieil homme nonagénaire douceur et réconfort lors des somptueux dîners qu’il cuisine pour elle.

 

Le roman (je ne comprends vraiment pas ce que ce roman sirupeux fait en catégorie documents), dont les titres de chapitres constituent les menus offerts par Edward, se veut bienfaisant par un partage de souvenirs et de coups de blues.

 

Quels ennui et vide abyssal dans ce récit aussi creux que les huitres servies !

 

« Un sens de l’humour sans faille, une solide philosophie de l’existence […] Jalonné de préceptes de savoir-vivre, un petit précis d’optimisme et de gourmandise, un magnifique texte sur le pouvoir de la résilience et la force de l’amitié » : celui qui a rédigé la quatrième de couverture n’a pas dû lire le même livre que moi car je n’ai retrouvé aucun de ces éléments dans ces interminables dîners avec Edward. Juste un récit sans intérêt.

 

J’ai rarement été aussi sévère, c’est peut-être le livre de trop dans ce Prix Elle, mais ce n’est pas parce que les livres de développement personnel et autres feel-good books sont à la mode qu’il faut publier tout et n’importe quoi….

 

 

 

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2018, catégorie Documents

 

 

 

 

 

Presses de la Cité, avril 2018, 188 pages, prix : 17 €, ISBN : 978-2258-14507-8

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Presses de la Cité.

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